Elie dit : prenez les prophètes de Baal, etc. Il ressort du cours de l'histoire divine de ce peuple que les Israélites ont toujours eu une violente propension à se mêler aux nations voisines et à se livrer aux pratiques de l'idolâtrie. Cela absorberait naturellement, et en fait, une grande partie d'entre eux ; et le seul moyen humain qui préservait le reste, était la sévérité de leurs lois civiles contre l'idolâtrie. Il sera nécessaire de rappeler au lecteur ce qui est particulièrement enregistré, Deutéronome 17:2 qui jettera une grande lumière sur cette transaction, et justifiera la conduite d'Elie des objections.

De telles lois étaient nécessaires pour soutenir une séparation des Israélites des nations idolâtres ; mais les lois pénales, appliquées par le magistrat ordinaire en matière d'opinion, sont manifestement injustes. Il fallait donc trouver un moyen pour rendre ces lois équitables ; car nous ne devons pas supposer que Dieu ordonnerait quelque chose qui violerait la règle de justice naturelle. Or ces lois pénales ne sont équitables que dans une théocratie ; et donc une théocratie était nécessaire. Il convient d'observer qu'il a plu à Dieu de se tenir dans deux relations arbitraires envers le peuple juif, outre celle naturelle dans laquelle il se tient envers eux et le reste de l'humanité en commun. La première était, celle d'une divinité tutélaire, païenne et locale,le Dieu d'Abraham, etc.

qui devait amener leur postérité dans le pays de Canaan, et les protéger là-bas, comme son peuple particulier. Le second était celui de magistrat suprême et de législateur : et dans ces deux rapports, il se plaisait à le renvoyer au choix du peuple, de le recevoir ou non pour son Dieu et Roi. Le peuple, par conséquent, acceptant solennellementlui, ces conséquences nécessaires découlaient du contrat Horeb. Premièrement, qu'en tant que Dieu national et magistrat civil des Juifs centrés sur un seul et même objet, leur politique civile et leur religion doivent être intimement unies et incorporées. Deuxièmement, comme les deux sociétés étaient complètement incorporées, elles ne pouvaient pas être distinguées, mais devaient rester ou tomber ensemble : par conséquent, la direction de toutes leurs lois civiles devait être pour l'égale préservation des deux, comme le renoncement pour roi était le rejet le rejeter comme Dieu, et le renier pour Dieu, c'était le rejeter comme roi.Il y avait cependant cette différence manifeste dans les deux cas, quant aux effets : le renoncement à Dieu comme magistrat civil pouvait être réparé, sans une dissolution totale de la constitution ; pas le renoncement à lui comme Dieu tutélaire ; car, bien qu'il puisse et qu'il ait nommé un député dans son office de roi parmi les tribus juives, il n'aurait cependant aucun substitut, en tant que Dieu, parmi les divinités païennes : par conséquent, par nécessité aussi bien que de droit, l'idolâtrie était punissable par le les lois civiles d'une théocratie, étant le plus grand crime qui pût être commis contre l'État, comme tendant par conséquent à dissoudre la constitution ; car le Dieu unique étant le magistrat suprême, il subsistait dans le culte de ce Dieu.

L'idolâtrie, en tant que renoncement à un seul Dieu, était donc, dans un sens philosophique aussi bien que juridique strict, un crime de lèse-majesté ou de haute trahison. Troisièmement, la punition de l'idolâtrie par la loi avait cette autre circonstance d'équité, qu'elle punissait la rébellion de ceux qui avaient choisi le gouvernement sous lequel ils vivaient lorsqu'ils leur étaient librement proposés. Par conséquent, dans la loi contre l'idolâtrie, Deutéronome 17:2 le crime est avec une grande convenance appelé la transgression de l' Alliance. Ainsi, nous voyons que la loi en question se tient à l'écart des chicanes des infidèles et de l'abus des croyants intolérants. Nous voyons que la sévérité utilisée par Elie était aussi justifiable que celle de Phinées, dont on parle avec grand éloge, Nombres 25:11. Psaume 106:30 . On peut aussi déduire de cet exercice des lois pénales contre l'idolâtrie, que la théocratie subsistait à cette époque, parce que de telles lois sont absolument injustes sous toute autre forme de gouvernement.

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