Alors Saül dit à ses serviteurs : Si cette plainte était vraie, Saül devait être un maître extrêmement mauvais, pour être si entièrement abandonné et impitoyable par ses propres serviteurs, même lorsqu'il avait des domaines et des privilèges à leur donner. Mais quelle était la plainte? que tous avaient conspiré contre lui. Comment cela est-il apparu ? pourquoi, parce qu'aucun d'eux ne lui montra que son fils avait fait alliance avec le fils d'Isaï. Et pourquoi lui montreraient-ils cela, alors que lui-même le savait déjà bien et qu'il n'avait pas besoin d'en être informé par eux : car il avait déjà dit à son fils qu'il avait choisi le fils de Jessé, à la confusion de sa mère. nudité? 

Il ajoute, comme autre sujet de plainte, qu'aucun de vous n'est désolé pour moi ; et, s'ils pensaient que la ligue de Jonathan avec David était une chose juste en soi, et une circonstance très heureuse pour le royaume en général, il n'y avait aucune raison pour qu'ils en soient désolés pour lui : et pour les accuser d'avoir conspiré contre lui pour ne pas lui avoir dit ce qu'il savait auparavant, et pour qu'ils n'aient pas été attristés, à cause de lui, pour ce qu'ils pensaient que ni lui ni eux n'avaient de raison d'être désolés, est le symptôme le plus évident d'un esprit désordonné.

Mais que dirons-nous de la dernière partie de cette plainte pathétique, il n'y a aucun de vous qui me montre que mon fils a suscité mon serviteur contre moi, pour qu'il me guette comme c'est le cas aujourd'hui ? Pourquoi, qu'ils ne pouvaient pas découvrir ce qui n'était pas vrai en soi, et ce dont ils ne savaient rien. D'ailleurs, Saul lui-même avoue que cela n'avait d'autre fondement que sa propre supposition et sa propre jalousie, et qu'il n'en avait reçu aucune preuve. Aucun de vous, dit Saül, ne me montre, &c.; il n'avait donc aucune preuve de la part d'aucun de ses serviteurs de cette méchanceté de son fils : Jonathan était innocent, et la plainte de son père était sans fondement et injuste.

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