Car il était en colère contre lui, etc. — Bien que cette chose déplaît à son peuple, et à ce moment-là Asa tua quelques-uns des gens. Hobigant.

RÉFLEXIONS.— 1er, L'événement enregistré ici, nous avons eu 1 Rois 15 . La trente-sixième année d'Asa est comptée à partir de la division des royaumes, qui n'est que la seizième de son règne. L'expédient qu'Asa adopta pour détourner Baasha était injustifiable et coupable : il témoignait de la méfiance envers Dieu, conduisit Ben-Hadad dans une perfidie brèche de sa ligue, et tous les méfaits qui s'ensuivirent se trouvaient à la porte d'Asa ; tandis que lui-même, avec la moitié des dépenses probablement, et sans voler le temple de Dieu, aurait pu, grâce à son aide, réussir beaucoup plus noblement contre Baasha. Noter; De mauvais expédients peuvent réussir à nous tirer du trouble actuel ; mais nous serons ensuite obligés de nous en servir.

2°, Asa maintenant, probablement, s'est contenté du succès de sa politique ; mais Dieu a amer ses joies.
1. Par Hanani le prophète, il lui adresse une sévère réprimande pour sa méfiance à l'égard de l'assistance divine, et sa dépendance à l'égard d'un bras de chair, qui était comme changer un rocher pour un roseau : et l'expérience de sa délivrance passée était une aggravation de sa péché, surtout quand les promesses des mêmes soins providentiels l'engageaient à s'appuyer sur ce bras fort qui serait toujours tendu pour la protection de ceux qui s'appuyaient sur lui. Et ici aussi sa folie était aussi grande que son péché : il perdit la gloire qu'il aurait pu obtenir par la victoire sur les armées confédérées de Syrie et d'Israël, et s'imposa les guerres qu'il cherchait ainsi à éviter.

Noter; (1.) La méfiance envers la puissance et l'amour de Dieu lui déplaît énormément. (2.) Plus nous avons expérimenté sa miséricorde dans le passé, plus il est coupable de se méfier de lui dans les épreuves présentes. (3.) Tous nos éloignements de Dieu proviennent de l'infidélité de nos cœurs. Tush, Dieu ne verra pas, et, le Seigneur a abandonné la terre, sont au fond de tout mal. (4.) Les moyens mêmes que nous utilisons illégalement pour écarter un danger imminent servent souvent à nous le faire peser plus lourdement. (5.) Toute la sagesse du pécheur apparaîtra enfin comme la folie la plus flagrante.

2. Loin de se soumettre avec une honte pénitente à la juste réprimande, le roi courroucé décharge sa rage sur le prophète, l'appelle en prison, comme si sa fidélité était criminelle ; et parce que, probablement, le peuple épousa la cause du prophète et l'encouragea dans ses souffrances, il exerça sa vengeance sur eux par des amendes oppressives ou des châtiments corporels. Noter; (1.) La passion et l'impatience de la réprimande, même chez un homme par ailleurs bon, sont extrêmement coupables et se termineront par des gémissements amers.

(2.) Ceux qui connaissent leur propre cœur ont besoin d'être jaloux d'eux-mêmes. (3.) Les réprobateurs fidèles doivent s'attendre à rencontrer de sévères rebuffades. (4.) La prison est souvent la préférence des ministres zélés de Dieu. (5.) Nous sommes appelés à soutenir les prophètes persécutés de Dieu, bien qu'en agissant ainsi nous puissions être impliqués dans leurs souffrances.

3. Asa tomba malade dans les dernières années de sa vie : soit la goutte, soit une tuméfaction œdémateuse, lui saisit les pieds, et il languit un moment dans une grande misère ; une juste réprimande pour son injure au prophète. Dans sa maladie, il dépendait davantage de ses médecins que de Dieu, et était plus soucieux de leur assistance que d'obtenir la bénédiction de Dieu sur lui. Tellement aptes à nous tourner vers l'homme plus que vers Dieu pour obtenir de l'aide !
4. La médecine, sans la bénédiction de Dieu, n'est pas un élixir de vie. La mort s'est moquée de sa confiance et l'a amené dans la tombe.

En ce qui concerne les bonnes choses qu'il avait faites pour Israël, le peuple lui fit des funérailles des plus somptueuses, et les mottes de la vallée lui furent adoucies. Le bon rapport qu'on en fit ensuite nous permet de croire qu'il se lamenta sur son péché et fut pardonné. Noter; Bien que les meilleurs des hommes aient leurs défauts, leur mémoire est à juste titre honorée. Que leurs infirmités dorment dans la tombe, et que leurs vertus nous éveillent à leur imitation.

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