Béni soit Dieu - St. Paul commence par justifier sa lettre précédente qui les avait affligés, (voir ch. 2 Corinthiens 7:7 .) en leur disant qu'il remercie Dieu pour sa délivrance de ses afflictions, parce qu'il lui permet de les réconforter, par l'exemple à la fois de son affliction et de sa délivrance, reconnaissant l'obligation qu'il avait envers eux et les autres, pour leurs prières et pour leurs remerciements pour sa délivrance ; qu'il présume qu'ils ne pouvaient que supporter pour lui, puisque sa conscience lui témoigne (ce qui était sa consolation) que, dans son comportement envers tous les hommes, et envers eux plus particulièrement, il avait été direct et sincère, sans aucun égoïsme ou intérêt charnel; et que ce qu'il leur écrivait n'avait d'autre dessein que ce qui était ouvert, et ils lisaient dans ses paroles, etreconnaître, et il ne doutait pas, mais ils reconnaîtraient toujours, (une partie d'entre eux le faisant déjà,) qu'il était leur ministre et apôtre, en qui ils se réjouissaient ; comme ils le feraient, il se fia à ce qu'il se réjouisse au jour du Seigneur, 2 Corinthiens 1:3 .

D'après ce que dit saint Paul dans ce passage, qui, s'il est lu attentivement, semblera avoir été écrit avec beaucoup d'adresse, on peut déduire que l'action opposée s'efforçait d'échapper à la force de l'épître précédente, en suggérant que quoi qu'il puisse prétendre, saint Paul était un homme rusé, artificiel, intéressé, et avait en lui un dessein caché ; laquelle accusation apparaît aussi dans d'autres parties de cette épître.

Il est observable que onze des treize épîtres de saint Paul commencent par des exclamations de joie, de louange et d'action de grâce. Dès qu'il a pensé à une église chrétienne implantée dans un endroit ou un autre, il semble y avoir eu un flux d'affection des plus vives accompagnant l'idée, dans laquelle toute la sensibilité de ses afflictions temporelles a été engloutie, et la plénitude de son cœur doit s'épancher dans un langage si joyeux, exalté et dévot.

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