Et l'homme de Dieu était en colère — Que Joas, avant cet entretien avec Elisée, connaisse ou non la nature de ces actions paraboliques, par lesquelles les prophètes étaient habitués à représenter des événements futurs, il ne pouvait que s'en apercevoir, par le commentaire qu'Elisée fit sur la première flèche qu'il a tirée, qu'il appelle la flèche de délivrance de Syrie, Exode 13:17qu'il s'agissait d'une action symbolique, destinée à préfigurer ses victoires sur cette nation ; et donc, comme le premier coup de feu était une sorte de prélude à la guerre, il ne pouvait que comprendre davantage, même si le prophète ne lui avait rien dit, que ce second coup, de frapper le sol avec la flèche, devait présager le nombre de victoires qu'il devait remporter ; mais alors, si l'on peut supposer avec la généralité des interprètes, que le prophète l'avait informé d'avance que telle était l'intention symbolique de ce sur quoi il le mettait maintenant, que plus il frappait le sol souvent, plus seraient les victoires qui ses armes devraient obtenir ; que c'était le décret du ciel ; et qu'ainsi, dans une certaine mesure, son succès dans la guerre a été mis en son propre pouvoir ; la conduite du roi était tout à fait inexcusable, si, méfiant du prophète' promesse de s, et considérant la grande force des rois de Syrie plus que la puissance de Dieu, il a arrêté sa main après avoir frappé trois fois ; supposant que la prédiction n'aurait jamais été accomplie, s'il avait continué et frappé la terre plus souvent.

En somme donc, le prophète avait juste de quoi s'offenser contre le roi de ne pas croire en DIEU, qui avait fait tant de miracles signalés en faveur des Israélites ; pour ne pas croire en celui qui, selon sa propre reconnaissance, avait été un défenseur constant de l'état, le char d'Israël et ses cavaliers, Exode 13:14 et maintenant, dans ses dernières heures, était plein de bons voeux et les intentions de son pays. Voir Le Clerc et Patrick.

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