Villes de Samarie— Ville de Samarie; Hobigant. Josias, peut-être, peut être pensé par certains pour avoir suivi les préceptes de son zèle un peu trop loin, en détruisant les images et les autels, et d'autres monuments de l'idolâtrie, dans le royaume d' Israël,où il n'avait ni autorité royale ni judiciaire ; mais il faut se rappeler que son autorité à cet égard était fondée sur une ancienne prédiction, dans laquelle il est particulièrement nommé et affecté à cette œuvre de réforme par Dieu lui-même, et que par conséquent il ne pouvait être coupable d'une atteinte au droit d'autrui, même s'il n'avait plus d'autorisation. Mais les dix tribus, rappelons-nous, étant maintenant allées en captivité, l'ancien droit que David et sa postérité avaient sur tout le royaume d'Israël, avant qu'il ne soit démembré par Jéroboam et ses successeurs, revenait à Josias.

Le peuple qui échappa à la captivité s'unit à ses sujets et se mit sous sa protection ; ils vinrent au culte de Dieu à Jérusalem, et, sans aucun doute, se plièrent avec joie à l'extirpation de l'idolâtrie ; ce à quoi les Cuthites, les nouveaux habitants du pays, qui adoraient leurs dieux d'une autre manière, ne furent nullement offensés. Les rois d'Assyrie, il est vrai, étaient les seigneurs et les conquérants du pays ; mais depuis le temps de la restauration de Manassé, ils semblent avoir conféré aux rois de Juda, qui pourraient alors devenir leurs hommages, une souveraineté sur tout le pays de Canaan. De sorte que Josias, sur diverses prétentions, avait suffisamment de pouvoir et d'autorité pour visiter le royaume d'Israël et le purger de l'idolâtrie, ainsi que la sienne. Voir Le Clerc et Calmet.

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