On les chasse dans leur esprit, comme un ours dépouillé de ses petits... Les curieux ont en général remarqué depuis longtemps la grossièreté des images utilisées dans les écrits orientaux. J'ai rencontré des exemples de ce genre, qui peuvent servir à illustrer certains passages de l'Écriture plus parfaitement que je n'en ai encore vu. En particulier, Hushai comparant David et ses hommes, en cet endroit, à un ours dépouillé de ses petits, nous paraît très étrange ; et cela choque bien plus notre délicatesse quand nous la trouvons appliquée à la majesté du ciel, Lamentations 3:10 . Ceci, cependant, est entièrement dû à la différence du goût des Européens, de celui des gens du Levant.

En Angleterre, lorsque nous comparons une personne à un ours, nous avons en vue une férocité désagréable et une rudesse maladroite ; et donc ces peintures nous font souffrir. Mais bien que nous le fassions, les nations orientales ne mélangent pas ces idées avec celles de force et d'horreur dans le mécontentement : celle, par conséquent, qui nous paraît une comparaison indécente, n'en était pas pour eux : et, par conséquent, cette image continue d'être utilisée. parmi ces gens. Maillet, dans sa onzième lettre, nous informe que Saladineallant un jour du Caire jusqu'au château qu'il y avait construit, et faisant voir à son frère Siroce, qui l'avait accompagné, une vue de ses ouvrages et bâtiments, lui dit : « Ce château, et toute l'Égypte, ne feront qu'un. jour la possession de vos enfants. Sirocoe lui répondre, qu'il a eu tort de parler après cette manière, étant donné que le ciel lui avait donné des enfants à réussir à la couronne, Saladin rejoint, « Mes enfants sont nés en Egypte, où les hommes dégénèrent, et perdent leur esprit et de courage, mais le vôtre sont né dans les montagnes de la Circassie, d'un homme qui possède la férocité des ours et leur courage." L'événement justifia la prédiction, la postérité de Saladine ne régnant que quelques années en Egypte après la mort de ce grand prince. Ici, le lecteur voit Siroce comparé àours par un prince oriental, quand un éloge était destiné, et pas le moindre indice irrespectueux conçu. Voir Observations, p. 321 et Scheuehzer, tom. 5 : p. 13.

Continue après la publicité
Continue après la publicité