Pourquoi ne dites-vous pas un mot de ramener le roi ?David, maintenant victorieux d'une armée rebelle, avait le pouvoir de se venger amplement de tous ceux dont la trahison et l'infidélité méritaient bien d'être sévèrement réprimandées ; et il est évident que s'il avait eu quelque chose de vengeur et de sanguinaire dans sa nature, il ne pouvait maintenant manquer d'aucun prétexte ni de justice ni de politique pour s'y adonner pleinement ; mais il était gouverné par des principes très différents, et vit le toute l'affaire de la rébellion de son fils et de sa propre conquête sous un autre jour. Il savait que le premier était l'effet de sa culpabilité, et le dernier le fruit de sa pénitence et de son humiliation devant Dieu ; et donc n'a fait aucun autre changement dans sa conduite, que de la prière et de la pénitence, à la gratitude et à l'action de grâces, et une humble attente patiente de sa disposition providentielle de l'événement.

Il n'a pas manqué non plus de sa récompense ; car maintenant il parut bon au Grand Gouverneur du monde, qui à son gré calme la fureur de la mer et la folie du peuple, de tourner le cœur des sujets de David, pour ainsi dire, en un instant en sa faveur ; de sorte qu'ils retournèrent à leur devoir avec autant et autant de zèle qu'ils s'étaient précipités quelques jours auparavant dans la rébellion contre lui.

Continue après la publicité
Continue après la publicité