Et Joab dit : Dieu est vivant, et C.- « A moins que tu avais parlé, probablement des moyens, à moins que tu avait dit, ces jeunes gens, etc.. 2 Samuel 2:14 -à- dire à moins que tu me aurais provoqué au combat, sûrement tout le peuple avaient cessé de suivre leurs frères dès le matin : si tu n'avais pas tiré sur le combat, il n'y avait eu ni massacre ni poursuite. Cicéron observe bien des guerres civiles, que toutes choses y sont misérables, mais la victoire la plus misérable de toutes. Joab semble avoir été très sensible à cela, car il a si facilement retiré ses forces de la poursuite.

RÉFLEXIONS.— 1°, les forces d'Abner étant mises en déroute, il est lui-même contraint de fuir pour sa vie, mais est poursuivi de près par le frère de Joab, Asahel, dont la rapidité était comme les œufs de montagne : l'ayant choisi, il reste près de lui, ambitieux de faire de lui son prisonnier, et espérant ainsi finir la guerre, dont Abner était le principal soutien. C'était noblement visé, mais il était inégal et ne poursuivait donc que sa propre ruine. Noter; Ceux qui visent trop haut se tiennent sur un précipice qui rend leur chute d'autant plus profonde. Abner a vu l'ambition du jeune homme, et l'a gentiment averti de son danger, le désirant de saisir une autre proie, à laquelle il pourrait être égal ; mais, enflammé d'ambition, il continue la poursuite, et peut-être impute à la timidité la prudence amicale.

Une fois de plus, Abner le supplie de ne pas le mettre dans la nécessité involontaire de lui faire du mal ; car comment regarderait-il alors en face son frère, que, bien qu'ennemi, il respectait. La remontrance fut vaine, Asahel persiste et regrette sa folie. Abner, en avançant, lui donna un coup mortel, et il tomba mort à terre. Noter; (1.) Les qualifications dont nous sommes fiers prouvent généralement notre ruine. (2.) Lorsque nous sommes le plus désireux de poursuivre nos projets mondains et que nous semblons prêts à saisir le prix du bonheur, la mort, comme la lance d'Abner, arrête notre carrière et jette nos grands espoirs et notre honneur dans la poussière.

2e, les troupes en déroute d'Abner prenant position sur la colline, étant rejointes par quelques forces fraîches de Benjamin,
1. Abner supplie Joab d'arrêter la poursuite. Celui qui s'est moqué de l'épée le matin, redoute maintenant son tranchant dévorant, et voudrait bien qu'elle retourne au fourreau ; il plaide avec Joab la relation proche entre le peuple; ils étaient frères ; et si frère s'imprégnait les mains du sang de son frère, celui d'entre eux l'ayant emporté, le souvenir serait amer : raison valable, mais juste un jour trop tard ; s'il s'était ainsi disputé auparavant, l'épée n'avait pas été tirée. Mais on le voit bien quand il s'agit du nôtre, dont l'orgueil et les préjugés nous empêchaient de discerner quand seul était en jeu l'intérêt du prochain.
2. Joab accepte noblement la demande : sans aucun doute, ses ordres étaient d'épargner le sang, et donc il rejette la faute de ce qui avait été versé sur l'obstination d'Abner, mais pour le défi de qui ils auraient pu se retirer le matin en paix.

Une retraite est maintenant sonnée, et Abner a souffert pour partir à Mahanaïm, tandis que Joab retourne à son roi à Hébron. Asahel reçoit tous les honneurs militaires, et est enterré dans le sépulcre de ses pères, mais le reste sur le champ de bataille. Ainsi se termine la première rencontre en faveur de David, en prélude à ses plus grands succès futurs. Noter; (1.) Il est vain de lutter contre la nomination divine. (2.) Bien que les mottes de la vallée soient rendues plus honorables à certains qu'à d'autres, et qu'elles soient distinguées dans la tombe, pourtant quand elles reviendront de là, la noblesse ne rencontrera aucune distinction, et seul le bien sera grand lors d'une résurrection -journée.

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