Trophime — laissé malade à Milet. — On a très justement soutenu, d'après ce texte, qu'une puissance d'opérer des miracles n'a pas toujours résidé dans les apôtres ; et en effet si cela avait été le cas, on ne peut guère imaginer qu'un homme bon ou utile aurait été malade et serait mort sous leur préavis, ce qui aurait été tout à fait incompatible avec le plan de la Divine Providence. Les infirmités fréquentes de Timothée offrent un argument supplémentaire dans le même but. Mais des hommes aussi bons que ceux-là n'avaient pas besoin de la guérison miraculeuse de leur propre maladie pour confirmer leur foi en l'Évangile.

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