Puis les disciples, tout homme, etc.—C'était une coutume pour les Juifs et les prosélytes, dans leurs diverses dispersions, d'envoyer des présents en Judée, et surtout à Jérusalem ; et les Juifs de Judée semblent s'y être attendus, comme en quelque sorte leur dû ; en particulier, nous trouvons qu'Hélène, reine des Adiabènes, et son fils Izates, qui étaient récemment devenus des prosélytes de la religion juive, étaient très généreux envers les pauvres de Jérusalem dans cette famine qui s'ensuivit ; car la reine alla voir le temple et y offrir des sacrifices ; et trouvant Jérusalem opprimée par la famine, et beaucoup périssant dans le besoin, elle envoya à l'étranger ses officiers, certains d'entre eux à Alexandrie, pour acheter du blé ; d'autres à Chypre pour acheter des figues sèches ; qui revint rapidement, et distribua de la nourriture aux nécessiteux ; par quoi elle imposait une obligation durable à toute la nation des juifs ; et son fils Izates aussi,

Ainsi aussi les Chrétiens Gentils à Antioche, sur la prédiction d'Agabus de la famine, déterminés à donner (chaque homme en proportion de ses propres capacités et abondance) vers une collecte charitable pour le soulagement des convertis juifs en Judée, et surtout à Jérusalem, d'où le son de l'évangile s'est d'abord produit. Voir Romains 15:25 , &c.

&c. Car "comme ils étaient devenus participants de leurs choses spirituelles, ils pensaient qu'il était de leur devoir de les servir dans les choses temporelles". Ainsi, remarquablement, la sage et souveraine Providence de Dieu adapte le cours commun des choses de manière à servir ses propres grands et bienfaisants desseins, comme cela apparaît clairement dans l'exemple qui nous occupe maintenant. Car l'accueil des Gentils incirconcis dans l'église chrétienne avait un peu aigri l'esprit des convertis juifs ; mais, à l'approche d'une famine, une première occasion fut donnée de cimenter et d'unir les convertis juifs et gentils en une seule église et un seul corps, sous Jésus-Christ leur Chef et Seigneur communs ; la bonté et la charité surtout tendant à adoucir l'esprit des hommes et à engendrer une opinion favorable des personnes si généreuses et si libérales : les aider dans leur détresse était donc le moyen le plus efficace de gagner les juifs convertis ; et le fait de connaître à l'avance la famine leur donna l'occasion d'y pourvoir.

Lorsque l'Église était dans son tendre état d'enfant, et que beaucoup avaient tout abandonné pour prêcher l'Évangile, les dons de l'Esprit, et parmi eux le don de prophétie, étaient hautement nécessaires : car des difficultés et des découragements aussi extraordinaires n'auraient pu être évités, ou rejeté, sans aides et directives extraordinaires.

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