Enfonçaient leurs pieds dans les ceps. On suppose généralement que c'étaient les cippi, ou gros morceaux de bois utilisés chez les Romains, qui non-seulement chargeaient les jambes des prisonniers, mais les distendaient quelquefois d'une manière très douloureuse. De sorte que la situation de Paul et de Silas a dû être très émouvante, surtout s'ils gisaient dos nus, si récemment flagellés, sur le sol, comme il est très probable qu'ils l'ont fait.

Cette circonstance rend leurs chants de louanges d'autant plus remarquables. Beza explique le mot originel des numelles, ou morceaux de bois contenant cinq trous, dans lesquels le cou, les mains et les pieds étaient confinés dans la posture la plus inconfortable qu'on puisse imaginer.

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