Ver. 28. Walled up to sky Une forte hyperbole, habituelle chez les meilleurs écrivains, pour exprimer la hauteur et la force des murs de leurs ennemis. Voir Genèse 11:4 et Phaleg de Bochart. lib. 1 : bouchon. 13. L'auteur des Observations remarque que « autrefois, s'ils élevaient les murs de leurs villes si haut qu'ils ne pouvaient pas être escaladés, ils les croyaient en sécurité ». Le même artifice simple est, à ce jour, suffisant pour protéger les lieux des Arabes, qui vivent dans ce désert même dans lequel Israël errait, lorsque les espions ont découragé le cœur du peuple, en disant que les villes sont grandes, et murées jusqu'à paradis;et qui sont une nation plus aguerrie aux entreprises guerrières que ne l'étaient les Israélites. 

Dire que la hauteur des murailles, qui, selon un langage oriental fort, s'élèvent jusqu'au ciel, doit avoir été supposée avoir fait souffrir le peuple que Moïse conduisait hors d'Égypte, et qui était aucun total n'est qualifié pour surmonter cette difficulté, bien que parmi nous, elle serait très facilement surmontée - ce serait un commentaire juste, mais froid et formel sur ces mots, si on le compare à la vivacité et à la satisfaction que l'esprit recevrait de la rédaction de ce que les voyageurs modernes ont dit des habitants actuels de ces déserts, qu'on doit supposer aussi capables de surmonter tout obstacle de ce genre qu'Israël lorsque cette nation est sortie d'Egypte, et qui sont, par ce moyen, souvent empêchés d'effectuer leur fins sur les habitants de ces lieux fortifiés.

Je citerai donc ici deux ou trois passages de ce genre, comme une explication amusante de la force de cette plainte des espions. Le grand monastère du mont Sinaï, observe Thévenot, « est bien construit en bonne pierre de taille, avec de très hauts murs lisses ; du côté est, il y a une fenêtre par laquelle ceux qui étaient à l'intérieur faisaient entrer les pèlerins dans le monastère avec un panier, qu'ils descendaient par une corde qui passe dans une poulie, qu'on voit en haut à la fenêtre ; et les pèlerins y entrèrent l'un après l'autre, et ainsi furent hissés." Ces murs, remarque-t-il dans le chapitre suivant, sont « si hauts qu'ils ne peuvent pas être escaladés, et sans canon cette place ne peut être prise ». Le monastère de Saint-Antoine en Egypte, dit M. Maillet, Lévitique 8: p. 321 est habité par des religieux de la nation copte, auxquels des provisions sont envoyées de temps à autre. C'est une vaste enceinte, avec de bons murs, élevés si haut qu'ils protègent cet endroit des insultes des Arabes.

Il n'y a pas d'entrée, mais par une poulie, au moyen de laquelle les gens sont hissés en haut, et ainsi transportés dans le monastère. « Au moyen de telles leurs murailles, ces lieux sont imprenables aux Arabes : les Israélites pensaient que les villes de Canaan devaient leur être imprenables ; car ils oubliaient la puissance divine de leur chef.

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