Ver. 6, 7. Et les enfants d'Israël ont pris leur voyage de Beéroth, et C.- Beéroth est rendu puits par beaucoup. Calmet observe sur ce passage : « Il nous est sans doute très difficile d'arriver au dessein de Moïse en récitant ces paroles ; mais il ne nous est pas toujours permis de pénétrer dans les desseins de l'esprit de Dieu : il suffit que tous les Les Écritures sont canoniques dans toutes leurs parties, pour mériter notre plus grand respect." Il y a certainement plusieurs difficultés dans le texte hébreu. Car, au verset 6, il est dit que les enfants d'Israël partirent des enfants de Jaakan à Mosera, quand, dans le Livre des Nombres, où sont énumérés leurs voyages, il est dit queils vinrent de Mosera vers les enfants de Jaakan. Encore une fois, il est dit ici qu'Aaron mourut à Mosera ; et dans le livre des Nombres, qu'il mourut au mont Hor. Mais le texte samaritain supprime entièrement ces contradictions apparentes. Le passage y est lu comme suit, v. 6.

Mais les enfants d'Israël, venant de Mosera, dressèrent leurs tentes à Ben-Jaakim ; ver. 7. De là ils partirent et campèrent à Gedgad, et de là à Jotbathha, qui est une vallée de fleuves d'eaux ; de là ils partirent et campèrent à Ebrona ; de là, ils partirent et campèrent à Ezion-gaber ; de là ils partirent et campèrent dans le désert de Tsin, qui est Kadès ; de là ils partirent et campèrent sur le mont Hor ; là Aaron mourut, &c. Il faut aussi observer, pour la défense de l' hébreutexte, que les Israélites dans leur errance dans le désert pourraient aussi bien ici qu'ailleurs, aller et venir; à savoir, de Jaakan à Mosera, et retour de Mosera à Jaakan. Si c'est le cas, Moïse, à cet endroit, ne fait qu'insérer un passage omis dans le livre des Nombres. Quant à l'autre objection, à savoir qu'il est dit ici qu'Aaron est mort à Mosera, alors qu'il ressort de Nombres 25:18qu'il mourut au mont Hor : il n'est pas rare qu'un même lieu porte des noms différents, surtout en ce qui concerne les différentes parties de celui-ci ; et, en ce qui concerne la connexion, on peut dire que Moïse, ayant mentionné son intercession pour les Israélites, quand ils étaient en danger d'être détruits pour leurs péchés, et quand les tables de la loi ont été brisées, ajoute ici ce qui était l'effet de cette intercession, c'est-à-dire qu'ainsi la faveur de Dieu fut reconquise ; dont il donne plusieurs exemples : d'abord, La restauration des deux tables, et leur mise dans l'arche, v. 1. 5. 2° Leurs voyages sous la conduite divine, qui ne furent pas arrêtés. 3° La séparation des sacrificateurs et des Lévites pour le service du tabernacle, et le maintien de la haute prêtrise à Eléazar, après la mort d'Aaron, etc.

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