Ver. 32. Tu n'y ajouteras ni n'en diminuera la valeur Voir au chap. Deutéronome 4:2. On s'étonnerait, dit Mgr Patrick, qu'un homme aussi savant que Maïmonide ait travaillé à prouver par là l'immuabilité de la loi de Moïse. Il est étrange qu'il n'ait pas pu voir, ce que certains de ses frères ont vu, que bien que Dieu n'ait pas permis aux Israélites de modifier ces lois, il ne s'est pas engagé à les changer ; cet autre écrivain juif l'illustre très bien : « Un médecin prescrit un régime à son patient pour un temps qu'il juge convenable, qu'il ne déclare pas au malade ; mais quand vient le temps où le médecin a obtenu sa fin, il change le régime, permet au malade ce qu'il interdisait autrefois, et interdit ce qu'il autorisait autrefois. Cela correspond exactement à ce que notre Sauveur béni a fait.

RÉFLEXIONS.—Comme rien ne les préserverait plus efficacement de l'idolâtrie que d'interdire tous les sacrifices et les offrandes publiques, sauf en un seul endroit sous l'œil immédiat des ministres de Dieu, cela nous est inculqué encore et encore. 1. Les promesses de Dieu, lorsqu'ils étaient en possession tranquille du pays, de choisir l'endroit où il mettrait son nom, érigerait son tabernacle et manifesterait sa présence dans la divine Shechinah. Il n'a pas laissé la place à leur option, de peur qu'ils ne se disputent sur le choix ; ni ne le mentionne encore, parce qu'il leur suffisait de connaître son plaisir maintenant, et ils devraient avoir une direction plus loin quand c'était nécessaire. Béni soit Dieu ! toutes les distinctions de place en Jésus-Christ sont maintenant détruites ; partout nous pouvons avoir accès à un trône de grâce et trouver nos services acceptés dans le Rédempteur. 2. Lorsque le lieu a été fixé, ils doivent y offrir leurs sacrifices ; et toutes leurs choses saintes doivent être mangées là, devant le Seigneur, avec joie et allégresse de cœur, par eux et leurs familles.

Le service de Dieu est délicieux : être mélancolique, c'est le déshonorer. La religion a été conçue pour être notre plaisir, pas notre fardeau. 3. Bien que toutes leurs choses dévouées ne puissent être mangées que devant le Seigneur, aucune restriction ne leur est dite concernant les viandes communes et autorisées : ils pourraient tuer et manger sans réserve, et les impurs et les purs pourraient les manger de la même manière ; à cette condition, qu'ils vivaient selon la bénédiction de Dieu sur eux, ni luxueusement extravagant, ni misérablement économisant. L'excès et la convoitise sont également déshonorants pour Dieu. Il nous donne richement ses bénédictions pour en profiter; et tandis qu'il voudrait que nous mangions notre pain et buvions notre vin avec un cœur joyeux, il veut que nous utilisions ses dons avec cette sobriété et cette tempérance qui peuvent satisfaire notre appétit naturel, sans pourvoir à nos convoitises pécheresses.

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