Ver. 11. Et voir parmi les captifs une belle femme Les rabbins juifs ont beaucoup d'entre eux supposé, assez licencieusement, que les familiarités criminelles ont d'abord été autorisées avec ces femmes. Mais Schickard et Grotius se sont efforcés, avec une grande science, de réfuter cette opinion ; ce dernier cite ces paroles de Rabbi Bechai : « Dieu voudrait sanctifier le camp des Israélites, et ne pas souffrir que la fornication, ou d'autres abominations, y soient commises, comme dans le camp des Gentils. Et en même temps Grotius observe que les coutumes de toutes les nations civilisées ont toujours accordé un respect particulier à la pudeur des femmes captives.

Alexandre le Grand, dans la tente de Darius, en est un exemple frappant : de sorte que nous ne pouvons pas comprendre ici que l'indulgence de Moïse s'étende plus loin qu'une simple permission d'épouser une captive, si elle veut changer de religion ; et, en effet, les vers suivants prouvent clairement, qu'un temps décent devait lui être accordé auparavant pour se lamenter sur la perte de son pays et de ses amis, et se préparer à une nouvelle connexion.

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