Ver. 18, etc. Si un homme a un fils têtu et rebelle — De grandes dispositions ayant été prises pour la sécurité des droits privés entre voisin et voisin, Moïse fit une autre loi pour régler les familles, en donnant aux parents un pouvoir bien tempéré sur les enfants incorrigibles : qui n'était pas de leur remettre absolument la vie de leurs enfants, comme le faisaient les lois de certains autres pays ; mais pour les diriger, -lorsque tousmoyens de remontrance etcorrection ont été perdus sur un fils, et quand ils ont vu que ruine à la succession etfamille susceptible de résulter de son impudicité etdébauche, -pour le faire sortir à la porte de son endroit; c'est- à- dire porter plainte auprès de la magistrature devant le tribunal ; réclamation conjointe , v. 20 les deuxpère et mère s'unissant dans l'accusation, ce qui ne pouvait guère arriver que dans le cas de la désobéissance la plus déplorable ; et quelle union dans l'accusation empêchait entièrement toute passion et tout préjugé.

Sur cette accusation des parents, les magistrats devaient le condamner à mort, comme un terrible exemple de désobéissance aux lois de Dieu et des hommes. Les lois romaines donnaient aux parents une autorité exorbitante sur leurs enfants : les Perses et les Gaulois aussi. Mais chez les Romains, un père ne pouvait exercer ce droit que les lois lui donnaient sur un enfant désobéissant, sans réunir ses parents et amis, et prendre leur avis. Voir la loi de la nature et des nations de Puffendorff , b. vi. c. ii. secte. 11 avec la note de Barbeyrac sur le lieu.

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