Ver. 4. Et le Seigneur dit : C'est le pays, etc. Autant dire : « Que la vue que je vous ai maintenant donnée vous remplisse d'un sentiment confortable et d'une assurance à quel point je serai fidèle à ma promesse, en accordant sur les descendants d'Abraham, le peuple que vous avez eu si longtemps sous vos soins et votre administration, ce beau pays que je vous ai fait voir de vos yeux ; avez, avec un pouvoir surnaturel, renforcé votre faculté visuelle de contempler dans toute sa plénitude . mesure Mais vous ne passeras pas là;vous n'entrerez pas dans ce pays, mais vous mourrez dans la paix et la tranquillité, réjouis de la pleine assurance que toutes les promesses divines aux patriarches seront accomplies. » Le Dr Macknight, dans son Harmonie, observe bien qu'il est évident, que cette vue n'était pas une perspective imaginaire, de la montée de Moïse dans une montagne pour prendre la vue : car, avait-il été soit une délimitation de ces régions sur une carte ; ou une représentation visible d'eux dans l'air ; ou une vision de eux dans une extase ; ou une vue d'eux dans un rêve ; ou une vue d'eux en étant porté autour d'eux, cela aurait pu être fait n'importe où aussi bien que sur une montagne, il est dit dans le premier verset, le Seigneur lui montra tout le pays de Galaad à Dan. Galaad était le pays au-delà du Jourdain, et Dan (comme on l'a observé auparavant) la limite de celui-ci au nord.

Nephtali était la partie la plus septentrionale de ce côté du Jourdain ; Éphraïm était le milieu ; et Juda la tribu la plus méridionale. Le sud était le pays entre la Palestine et l'Egypte ; et la plaine de la vallée de Jéricho à Zoar était celle qui s'étendait jusqu'à Zoar, englobant le lac Asphaltique, sur la rive méridionale duquel se tenait Zoar. Du haut du Nébo, donc, Moïse vit non seulement le pays au-delà du Jourdain, mais toute la région de ce côté du fleuve, du nord au sud, et à l'ouest jusqu'à la mer Méditerranée.

RÉFLEXIONS. — Moïse, ayant reçu l'ordre divin de monter sur le mont Nébo et de mourir, s'adresse joyeusement à l'agréable causerie ; car, pour un croyant, la mort n'est pas sa perte, mais son gain ; pas sa misère, mais son privilège. 1. Il monte au sommet de Pisgah, le plus haut sommet de la montagne ; et, semble-t-il, seul, sans secours, quoique si vieux, et sans compagnie, qu'ils ne puissent le voir mourir, et vénérer superstitieusement ses ossements ou son sépulcre. 2. Dieu lui montre de là, selon sa promesse, tout l'héritage des tribus d'Israël, tant de ce côté du Jourdain qu'au-delà. Dieu était alors avec lui, quand tout autre appui lui manquait, et sa présence compensait tout le reste. C'était une grande étendue de pays ; mais son œil était vif, et aidé maintenant par une puissance particulière de Dieu.

Noter; À la grâce de Dieu, nous sommes redevables pour chaque perspective agréable que la foi nous donne de la gloire au-delà de la tombe ; et il est souvent particulièrement gentil avec ses saints mourants, rendant leurs vues de sa gloire les plus fortes et les plus frappantes, pour les soutenir en cette heure terrible. La fidélité de Dieu était maintenant évidente ; et cela lui procura un soutien, qu'il avait sur lui ce Dieu fidèle, qui, bien qu'il ne pût pas entrer dans la Canaan terrestre, lui avait pourvu une meilleure patrie, c'est-à-dire une céleste ; et l'ayant par la foi le lui montra de loin, bientôt, à travers la tombe et la porte de la mort, l'y amènerait, à un héritage éternel.

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