Ver. 2. Vous n'ajouterez rien au mot que je vous commande, etc. — Le sens de ces mots doit être clairement appris d'un passage similaire, chap. Deutéronome 12:32 . Quelle que soit la chose que je vous commande, veillez à la faire : vous n'y ajouterez ni n'en diminuerez pas :En ces termes, l'intention du législateur divin est clairement d'empêcher le peuple de tout ajout ou diminution à la loi, de sa propre tête, et sans commission divine : mais on ne peut pas du tout supposer qu'ils se réfèrent à quoi que ce soit. Dieu pourrait être heureux de faire dans ce cas par n'importe quel futur prophète qu'il devrait commissionner. Calmet explique ce passage comme suit, le comprenant comme une interdiction contre les vaines traditions des hommes. « Vous n'ajouterez rien à ce que le Seigneur a interdit ; et vous n'omettreez rien de ce qu'il a commandé ; vous ne vous donnerez pas la liberté d'interpréter mes préceptes selon votre propre volonté ; mais vous paierez un observance exacte et précise de ma loi, sans s'en détourner, et sans former aucun culte selon votre propre inclination. M.

Allix, observant avec quelle exactitude les Juifs avaient toujours reconnu la divinité de leur loi, ajoute : « Non, nous voyons, non sans s'étonner, qu'après que la plus grande partie des dix tribus d'Israël eut été transportée en Assyrie, ceux qui furent envoyés de L'Assyrie pour habiter leur pays [de Samarie] a reçu cette loi, et que leur postérité l'a gardée jusqu'à ce jour, aussi non corrompue que les Juifs, bien qu'ils continuent leurs ennemis mortels, et aient été exposés à tous les changements et révolutions qui peut arriver à une nation pendant le long intervalle de deux mille quatre cents ans." Voir Allix sur les Écritures, vol. 1 : p. 144.

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