Quel profit a celui qui travaille, etc. — Que reste-t-il à celui qui travaille de ce sur quoi il donne son travail ? La conséquence de la démonstration précédente est évidente. Il n'est pas au pouvoir des hommes d'obtenir par ce qui est proprement leur travail et le résultat de leur choix, quelque chose qu'ils ont le droit d'appeler un avantage solide ; puisqu'ils ne savent pas, mais le temps vient où ce qu'ils regardent leur apparaîtra sous un tout autre jour. Cette preuve et la précédente ont toutes deux été tirées du même sujet : à savoir. les occupations des hommes dans ce monde, ou les méthodes qu'ils prennent dans la poursuite du bonheur. Ceux-ci ont été considérés, d' abord, en eux-mêmes, et par rapport à la fin proposée : deuxièmement, par rapport au choix qui nous détermine à suivre des méthodes différentes à des moments différents.

Or, ayant terminé ces preuves, considérées comme telles, notre auteur reprend le sujet qui les avait fournies ; à savoir. les occupations des hommes en ce monde, afin d'y faire quelques observations nouvelles, et d'en tirer quelques conséquences importantes, qui sont insérées à titre de corollaires : et il donne une indication de sa reprise ainsi de ce sujet, en faisant utilisation ( Ecclésiaste 3:10 .) des mêmes mots dans lesquels il avait déclaré le sens général de son argument, ch. Ecclésiaste 1:13 . Voir l'analyse générale au ch. Ecclésiaste 1:2 .

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