Pourtant, il est aussi sage : Il y a deux choses que ceux qui plaçaient leur confiance en Égypte exaltaient particulièrement chez les Égyptiens ; à savoir, leur sagesse et leur force; en particulier la force de leur cavalerie. Le prophète, comparant les Égyptiens à chaque égard à Dieu, abat la vanité de leur confiance charnelle ; car, bien que les Égyptiens fussent sages et puissants, il leur apprend cependant que Dieu était plus sage et plus puissant, qui ne pouvait jamais manquer de compréhension pour concevoir les moyens les plus appropriés, ni de pouvoir pour mettre ces moyens à exécution.

Le prophète se sert de la figure appelée méiose, exprimant beaucoup moins que ce qui est signifié, lorsqu'il parle de Dieu, il dit : Pourtant il est aussi sage ; et dans le troisième verset, bien qu'il ne nie pas la force des Égyptiens, il expose pourtant l'imbécillité de cette force par rapport à Dieu.

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