N'en mangez pas cru, etc. — Une attention particulière est donnée ici à ce que l'agneau soit rôti au feu ; qu'il soit rôti tout entier : sa tête, avec ses jambes, et tout ce qui le concerne. Il ne devait pas être mangé cru ; c'est rare, ou à moitié rôti : il fallait bien le faire, sans qu'il n'y reste de sang ; en opposition (comme le pense Spencer) à ce que les Égyptiens faisaient dans le culte de Bacchus, c'est-à-dire . Osiris, quand ils mangeaient de la chair crue : ni trempés d'eau, comme ils en utilisaient dans leurs sacrifices, dit-il, à leur dieu Hori.

Il est particulièrement exprimé qu'il devait être rôti au feu ; en opposition, comme certains le pensent, à la coutume de rôtir leurs sacrifices au soleil ; ce qui était habituel chez certaines nations païennes. Et il devait être rôti entier avec ses entrailles ; en opposition à la coutume superstitieuse des païens, qui consultaient les entrailles des victimes ; et enseigner aux Juifs que, dans l'agneau pascal, tout était sacré et devait être considéré comme tel.

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