Et toutes les femmes qui avaient le cœur sage filaient. Égyptiens : Homère et Hérodote nous fournissent des preuves suffisantes. (Voir aussi Braunius, de Vest. Sacerdot. lib. 1 : cap. 17.)

RÉFLEXIONS.— Leur obéissance rapide au commandement était une preuve bénie de la sincérité du repentir qu'ils avaient professé. A peine entendent-ils qu'ils obéissent : les retards dans le service sont dangereux ; ce que nous faisons, nous devons le faire rapidement : leurs cœurs étaient disposés, et donc leurs mains étaient ouvertes ; un véritable principe d'amour fait un donateur joyeux. Les joyaux les plus riches sont apportés : ceux qui ont goûté à la grâce de Dieu pensent qu'ils ne pourront jamais assez lui témoigner leur reconnaissance. Il n'était pas, en effet, au pouvoir de tout homme d'apporter de l'or ou des diamants, mais si c'était une peau de mouton, ou des poils de chèvre, c'était accepté : pas la grandeur du don, autant que le tempérament du donateur, est précieux aux yeux de Dieu.

Le veau idole leur avait beaucoup volé : c'est une honte de réfléchir combien nous avons dépensé pour nos péchés ; pourtant les dépouilles de l'Egypte les fournissaient abondamment : ils avaient en effet mieux fait de laisser l'or derrière eux que d'en faire un dieu ; mais maintenant ils ont l'occasion d'employer même le Mammon injuste au service du Dieu vivant. Pendant que certains ouvrent leurs magasins, d'autres travaillent de leurs mains : tout homme a quelque chose qu'il peut faire pour Dieu et son prochain ; et nous devons nous souvenir qu'un fil tissé pour le tabernacle, ou deux acariens jetés dans le trésor de Dieu, seront des richesses plus durables que si nous pouvions remplir nos coffres de diamants ou orner nos propres maisons de tapisseries d'or.

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