Je ne fais pas cela pour vous. On ne peut nier qu'il est devenu la bonté de Dieu de conserver la doctrine de l'unité au milieu d'un monde idolâtre. Mais cela n'aurait pas pu être effectué selon le plan de Dieu de gouverner le monde moral, mais par une séparation d'une partie du reste ; et une telle séparation ne pouvait être faite autrement qu'en plaçant cette partie sous la protection particulière de Dieu.

Dont les conséquences étaient de grandes bénédictions temporelles. Or, comme il faut nécessairement choisir quelqu'un à cet effet, il semble très agréable à nos idées de la sagesse divine, qui atteint généralement de nombreuses fins par les mêmes moyens, de faire des bénédictions qui accompagnent une telle sélection la récompense de quelque haut- vertu exaltée dans les ancêtres du peuple élu. La séparation a été faite pour le bien de l'humanité en général ; bien qu'un peuple soit devenu les instruments honorés, en récompense des vertus de leurs pères. Et c'est le langage des Écritures, surtout dans ce passage, où Dieu promet de restaurer les Israélites après une courte dispersion. « Ainsi parle le Seigneur, je ne fais pas cela à cause de vous, mais à cause de mon saint nom.

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