Ézéchiel 36:22

Le texte se divise en deux branches : d'abord, qu'est-ce qui ne marche pas ? deuxièmement, qu'est-ce que; pousse Dieu à nous sauver. A la première question, notre réponse n'est rien en nous ; au second, son regard sur son propre saint nom.

I. La doctrine selon laquelle Dieu n'est pas poussé à sauver l'homme par aucun de ses mérites ou excellence, est une vérité de la plus haute importance et conséquence pour les pécheurs. L'homme doit être vidé de lui-même avant de pouvoir être rempli de grâce. Nous devons être dépouillés de nos haillons avant de pouvoir être revêtus de justice ; nous devons être déshabillés, afin d'être revêtus ; blessés, afin que nous soyons guéris; tué, afin que nous soyons rendus vivants; ensevelis dans la disgrâce, afin que nous puissions ressusciter dans la grâce.

II. Il est aussi important pour le saint que pour le pécheur de se rappeler qu'il n'est pas sauvé par le mérite personnel ou pour lui-même. Lorsque l'âge a raidi son écorce et ses fibres, si vous pliez une branche dans une nouvelle direction, il s'écoule longtemps avant qu'elle ne perde la tendance à reprendre son ancienne position. Même ainsi, quand Dieu nous a imposé les mains, et que la grâce a donné à notre âme terrestre un virage vers le ciel, combien il est enclin de recommencer ! Qui, qui s'est efforcé de garder son cœur avec diligence, n'a pas ressenti et pleuré la tendance à développer sa propre justice, à être satisfait de lui-même et, en tirant une certaine satisfaction de ses propres mérites, à sous-estimer ceux du Christ ?

III. Cette doctrine, tout en gardant le saint humble, contribuera à le sanctifier. Au fur et à mesure que l'arbre pousse le mieux vers le ciel qui pousse le plus vers le bas, plus le saint grandit dans l'humilité. plus il grandit en sainteté. La piété et l'orgueil ne s'opposent pas moins que la lumière et les ténèbres.

T. Guthrie, L'Évangile en Ézéchiel, p. 116.

Ézéchiel 36:22

En abordant la question : Qu'est-ce qui a poussé Dieu à sauver l'homme ? laissez-nous

I. Prêtez attention à l'expression « Pour l'amour de mon nom ». C'est un terme des plus complets. Il indique bien plus que ce qu'il en est, dans le langage courant, d'un nom. Le Nom de Dieu comprend tout ce qui affecte directement ou de loin l'honneur et la gloire divins.

II. Nous devons comprendre que le motif qui a poussé Dieu à sauver l'homme était la considération de sa propre gloire. La grâce glorifie l'homme, sans doute ; mais dans quel but ? qu'il glorifie Dieu. Elle sauve l'homme, mais le sauve afin qu'il chante, non pas ses propres louanges, mais celles d'un Sauveur. Elle exalte l'homme, mais l'exalte que, comme une expiration, tirée du sol par le soleil et élevée au ciel, chacun de nous puisse former une goutte étincelante dans l'arc qui entoure la tête que Dieu couronne de gloire, et l'homme une fois couronné de les épines.

III. Remarquez qu'en sauvant l'homme à cause de son « saint nom », ou pour son propre honneur et sa propre gloire, Dieu manifeste la miséricorde, la sainteté, l'amour et d'autres attributs de la Divinité. La vérité est que Dieu sauve l'homme pour les mêmes raisons qu'au début Il l'a fait. Tout le tissu de la création semble prouver que Jéhovah se réjouit de l'évolution de ses pouvoirs, de la démonstration de sa sagesse, de son amour et de sa bonté ; et de même que c'est au plaisir dont Dieu jouit dans l'exercice d'eux que nous devons cette belle création, de même c'est à son plaisir dans l'exercice de sa pitié, de son amour et de sa miséricorde, que nous devons le salut, avec toutes ses bénédictions .

T. Guthrie, L'Évangile en Ézéchiel, p. 99.

Continue après la publicité
Continue après la publicité