Ils ont béni Rebekah— Ils, c'est-à-dire . sa mère, ses frères et tout le reste de sa famille et de ses proches, en guise d'adieu tendre, prient Dieu de la bénir d'une postérité nombreuse et glorieuse , ce qui était la plus haute bénédiction de la manière matrimoniale qu'ils pouvaient souhaiter. M. Selden observe que les Juifs s'en servaient, même avant la loi, comme une forme de bénédiction solennelle, lorsque l'épouse était ramenée chez son mari, que tu sois la mère, etc. "Soyez féconds en enfants, et soyez ces enfants prospères et honorables."

RÉFLEXIONS.— Un bon serviteur ne traîne jamais. Au lieu de rester pour passer les journées à s'amuser et à festoyer, à peine ses affaires sont-elles terminées, qu'il est pressé de s'en aller. Quel exemple est-il pour les serviteurs ! Mais,

1. L'affection naturelle plaide pour un peu de répit. Bien qu'ils sachent que c'est bon pour Rebekah, ils répugnent à se séparer d'elle. Noter; Il n'y a de joie pure sans alliage en ce monde, que celle qui procède de la jouissance de Dieu. Cependant, alors qu'il insiste pour partir, Rebekah est appelée et interrogée.

2. Elle consent à y aller. Elle avait, sans doute, par la piété de la servante, conçu une haute estime pour la famille, et donc c'est plus volontiers qu'elle cède. Noter; Bien que les parents aient un droit de conseil, ils n'ont aucun droit de contrainte. Le mariage doit être choisi, pas forcé.

3. Sur ce, ils lui donnent leur bénédiction, veillent à ce qu'elle soit convenablement soignée et la renvoient. Noter; Les nouvelles relations ont besoin de nos prières pour que Dieu les bénisse.

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