Genèse 38:28 , &c. Et il arriva, etc. —Ce récit est donné pour montrer comment le droit d'aînesse était réglé entre ces frères jumeaux. Cette brèche contre toi,(comme c'est dans la marge de nos Bibles), Houbigant prétend qu'elle devrait être,cette brèche contre nous ; il lirait, aleinu,après le Samaritain, au lieu de עליךֶaleca.Voir sa note et celle de Mgr Patrick. Nombreux sont les mystères que les pères et autres écrivains ont tirés de ce chapitre. Cependant, l'historien sacré peut bien être justifié d'insérer cette histoire ; car, 1°, elle fournit une forte preuve de son impartialité, qui lui permit de ne pas dissimuler les fautes des grands fondateurs de sa nation. 2° C'est une preuve évidente que l'alliance par laquelle Dieu a honoré les patriarches n'était pas en récompense de leur mérite. 3° C'est un monument bien propre à abattre l'orgueil d'une nation trop fière d'avoir Abraham pour père. Et, enfin, pour ôter toute vantardise d'une naissance charnelle, le Christ est descendu en ligne, quant à la chair, de Juda et de Tamar. Ce n'est pas sans raison, dit Calmet, que le Saint-Esprit a permis les noms de Tamar, Rachah et Bath-Shéba,

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