Alors beaucoup de Juifs - croyaient -Vu la nature et les circonstances de ce grand miracle, il aurait dû faire taire la hargne des chicanes, aurait pu vaincre l'obstination des préjugés, et aurait dû faire honte à l'impudence de la méchanceté ; pour le retard délibéré et délibéré du Christ, sa déclaration de la mort de Lazare et la prédiction de sa résurrection, la variété et la multitude des personnes qui ont été témoins, les circonstances accidentelles qui les ont amenées à être présentes, la foi conséquente de nombreux Juifs qui ont été là, (en aucun cas préjugé en faveur de Jésus, ou disposé à croire en lui), ainsi que la reconnaissance faite de la réalité de ce miracle au sanhédrim juif, sont de tels témoignages, qui doivent placer ce merveilleux événement au-delà du pouvoir de chicane ou de contradiction : c'est pourquoi on ne peut s'empêcher d'être surpris de constater que le cri,Lazare, sorti, ne produisit pas sur tous ceux qui étaient présents un effet en quelque sorte semblable à celui qu'il produisit sur Lazare : il le releva de la mort naturelle, et aurait pu, par la grâce divine, relever le plus stupide des spectateurs de le spirituel, en travaillant en eux le principe vivant de la foi.

Cela offrit, cependant, une terrible confirmation de cette vérité pesante : S'ils n'entendent pas Moïse et les prophètes, ils ne seront pas non plus persuadés, même si quelqu'un est ressuscité des morts. Chaque lecteur doit être conscient qu'il y a quelque chose d'incomparablement beau dans l'ensemble du comportement de notre Seigneur à cette occasion ; après avoir donné un exemple si étonnant de sa puissance, il n'a pas dit un seul mot à son éloge, ni directement ni indirectement.

Il ne reprochait pas aux Juifs d'avoir, dans des cas antérieurs, altéré avec malveillance l'éclat de ses miracles, dont chacun tirait un crédit supplémentaire de cette merveille incontestable. Il ne dit pas combien ils étaient coupables de persister dans leur incrédulité, bien qu'il sût bien ce qu'ils feraient : il n'insinua pas, même de la manière la plus lointaine, les obligations auxquelles Lazare et ses sœurs étaient soumis par cette faveur signalée. ; il ne reprocha pas à Marthe et à Marie le mécontentement qu'elles avaient exprimé d'avoir tardé à venir au secours de leur frère.

Bien plus, il ne leur fit même pas penser à la mauvaise idée qu'ils avaient de son pouvoir ; mais, toujours cohérent avec lui-même, il était en cela, comme en toute autre occasion, un modèle d'humilité parfaite et d'abnégation absolue. Il est beau d'observer la gradation dans les résurrections des morts opérées par Notre-Seigneur : la première personne qu'il a élevée, la fille de Jaïrus, n'était en état de mort que quelques heures ; le second, le fils de la veuve de Naïn, fut élevé pendant que ses amis le conduisaient à l'enterrement ; mais quand Jésus rappela Lazare à la vie, il n'était pas resté moins de quatre jours dans la tombe ; et donc, selon nos appréhensions, sa résurrection était la plus grande des trois, toute la puissance de la mort étant accomplie sur h

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