Un feu de braises ; car il faisait froid— Voir la note sur Jérémie 36:22 . Les feux en hiver ne sont utilisés que pour un petit moment à Alep, qui est considérablement plus au nord que Jérusalem ; et certains là-bas n'en utilisent pas du tout. Les feux qu'ils emploient alors dans leurs chambres sont au charbon de bois, dans des casseroles ; quel type de feu est également utilisé par les Égyptiens.

Ils n'avaient pas de cheminées. Mais ce qui semble avoir le plus exigé l'usage du bois, et par conséquent des cheminées, chez les Juifs, c'était l'habillage de l'agneau pascal ; car le charbon de bois pourrait sans doute suffire à leur cuisine commune. Si, cependant, ils rôtissaient les agneaux de la Pâque, comme Thevenot nous dit que les Perses font des moutons entiers, ainsi que des agneaux, qui ne sont pas conçus pour des buts sacrés, l'utilisation de bois enfumé pourrait être évitée ; car ils le font, dit-il, dans des fours,qui ont la bouche ouverte en haut ; dans lequel, après les avoir bien réchauffées, ils mettent la viande, avec une poêle de terre en dessous, pour recevoir la graisse : ils rôtissent pareillement de tous les côtés, et il reconnaît qu'ils les habillent bien.

Il ajoute une autre manière de rôtir un mouton entier, pratiquée par les Arméniens, par laquelle aussi l'utilisation de bois enfumé est évitée : pour l'avoir écorché, ils le recouvrent de la peau, et le mettent dans un four sur les charbons ardents, couvrant elle aussi avec un bon nombre des mêmes charbons, afin qu'elle puisse avoir du feu par dessus et par dessus, pour bien la griller de tous les côtés ; et la peau l'empêche d'être brûlée.

Mais quoi qu'il en soit de ces choses, il est certain que ce récit n'est nullement contredit, mais plutôt confirmé, par ce que saint Jean dit d'un feu allumé dans un palais de Jérusalem, pour réchauffer des personnes qui étaient sorties par une nuit froide. , qui semble être un feu de charbon de bois, non de bois, et donne une convenance à la mention de cette circonstance que je n'ai jamais remarquée chez aucun auteur. De la même manière, les fours pascaux sont également mentionnés par les écrivains juifs. Voir les Observations sur les Saintes Ecritures, p. 117.

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