La voix du fiancé, etc. — Le chant du fiancé et le chant de la fiancée ; les chants du moulin et la lumière de la lampe. Par les chants du moulin, on entend les chants de ces esclaves qui, dans les temps anciens, mouraient au moulin. Voir Matthieu 24:41 . Les idées d' Apocalypse 18:23 sont similaires à celles de notre prophète ; et le sens général est que toute voix de joie et d'affaires doit se taire ; et tout le pays se dépeuplait, et la désolation universelle régnait.

Le bruit des meules et la lumière de la bougie M. Harmer a une excellente observation critique sur cet endroit, que je ne peux faire mieux que de présenter au lecteur en général.

« Le temps pour moudre leur blé est le matin ; cette considération fait que le prophète choisit le bruit des meules et l'allumage des bougies, comme des circonstances appartenant aux lieux habités, apparaissent dans une vue, qu'aucun commentateur, que j'ai examinée, en ont pris connaissance."
Je suis redevable au Manuscrit de Sir John Chardin pour la connaissance de ce fait. Elle nous apprend qu'« en Orient on moud son blé au point du jour ; et que lorsqu'on sort le matin, on entend partout le bruit du moulin ; et que c'est le bruit qui souvent réveille les gens ».
« On sait communément qu'ils cuisent tous les jours ; et qu'ils broient généralement leur blé comme ils le veulent ; mais ce passage nous informe que c'est le premier travail fait dans une matinée, ainsi que que ce broyage de leurs moulins fait un bruit considérable, et attire toutes les oreilles, et comme l'allumage des bougies commence le soir, il y a un contraste agréable observable en ces termes: de plus je vais prendre de toi la voix de réjouissance et les cris d'allégresse, la voix de l'époux, et la voix de l'épouse, le son des meules et la lumière de la bougie.

Et tout leur pays sera une désolation. Sombre sera le silence du matin, mélancolie les ténèbres du soir, aucun bruit joyeux pour animer l'un, aucun rayon vivifiant pour adoucir l'obscurité de l'autre. La désolation régnera partout. En Orient, où l'on n'entend pas de meules le matin, où l'on ne voit pas de lumière le soir, ce doit être une morne solitude lugubre." Ch. 4 Obs. 4. Voir aussi ch. 3 Obs. 18.

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