Bildad observe que la domination de Dieu est suprême ; que ses armées sont innombrables ; et qu'aucun homme ne peut être juste, comparé à Dieu.

Avant Jésus-Christ 1645.

Job 25:1 . Alors répondit BildadLe dernier effort faible contre Job est celui de Bildad. Les trois amis, se trouvant tout à fait déconcertés dans leur dessein, qui était de faire avouer à Job quelques crimes énormes, qu'ils supposaient imprudemment avoir attiré sur lui ce lourd jugement ; au lieu de s'avouer ingénument dans le tort, ce qui, si l'on peut deviner d'après l'issue habituelle des disputes, est l'une des choses les plus dures du monde, ce grave antagoniste se contente d'une réponse évasive à ce propos : à savoir qu'aucun homme , à proprement parler, peut être justifié devant Dieu; l'homme étant au mieux une créature frêle et faillible, et Dieu un Être d'une pureté et d'une perfection infinies : ce qui est un argument qui ne concernait pas plus Job qu'eux-mêmes, mais qui doit les impliquer tous, sans distinction, dans la même classe de pécheurs.

Comme nous prenons ici congé des arguments avancés par les amis de Job, nous pouvons juste observer en conclusion, que rien ne pourrait être plus fâcheux que cette conduite de la leur, pour porter une accusation contre lui qu'ils ne pouvaient pas prouver, et d'où son bien -la vertu connue et l'intégrité de la vie auraient dû le protéger. Mais, bien que Job leur montre très clairement l'injustice et l'inhumanité de cette procédure, bien plus, bien qu'il les réfute si loin qu'ils n'avaient rien à répondre ; pourtant, comme les contestataires modernes, ils se distinguèrent jusqu'à la fin, et n'eurent pas la grâce de reconnaître leur erreur, jusqu'à ce que Dieu lui-même se plaise à la tonner à leurs oreilles. Voilà donc un exemple vivant de la force des préjugés et des préjugés.

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