De sa bouche sortent des lampes allumées, etc. — C'est plus près de la vérité, dit le docteur Young, qu'on ne peut l'imaginer à première vue. Le crocodile, d'après les naturalistes, couché longtemps sous l'eau, et y étant forcé de retenir son souffle ; quand il en ressort, le souffle, longtemps refoulé, est chaud et éclate si violemment qu'il ressemble à du feu et à de la fumée.

Le cheval ne supprime en aucun cas son souffle si longtemps ; il n'est pas non plus si féroce et si animé, pourtant le plus correct des poètes ose utiliser la même métaphore à son sujet. Par cela, je mettrais en garde contre une fausse opinion de l'audace des métaphores orientales à partir de passages mal compris.

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