Ver. 12. Et la manne cessa Les Israélites n'ayant plus besoin de cette nourriture miraculeuse, à cause de l'abondance de blé et d'autres provisions qu'ils trouvèrent dans le pays de Canaan, Dieu, qui ne fait jamais un miracle inutilement, cessa de la faire pleuvoir. du haut du ciel. De là on voit bien que la manne, dont les Israélites avaient mangé jusqu'alors, était une nourriture extraordinaire, et que la main divine qui la leur avait donnée depuis si longtemps l'avait envoyée d'une manière miraculeuse pour leur subsistance.

Le lendemain, etc. — Le 14 Nisan, on sacrifia l'agneau pascal ; le 15, c'est-à-dire d'après notre calcul, le même jour, après le coucher du soleil, ils se disposèrent à le manger et le mangèrent effectivement. Le lendemain 16, après avoir offert à Dieu l' Homère, ils se mirent à manger le blé du pays ; et le 17, la manne cessa de tomber du ciel. Ce qui appuie ce calcul, c'est que le gomer,ou gerbe, fut offerte le 16 Nisan, en plein jour, quoique assez tard. Or la manne ne tombait que la nuit, ou très tôt le matin ; de sorte qu'on ne peut pas dire qu'elle a cessé de tomber le jour même où les Israélites ont commencé à manger des produits du pays. Ceci, cependant, nous semble être le plus probable ; car rien de certain ne peut être dit à ce sujet.

RÉFLEXIONS.— Le peuple, étant préparé par la circoncision, pourrait maintenant participer à l'autre grande ordonnance de Dieu ; en conséquence, nous constatons qu'avant d'entrer en action, ils ont célébré la Pâque, comme prescrit, le quatorzième jour du mois, exactement quarante ans après leur départ d'Égypte. Noter; (1.) Ceux qui s'avanceraient avec courage pour combattre les batailles du Seigneur, devraient d'abord se consacrer solennellement à lui et lui témoigner leur foi par l'usage de ses sacrements.

(2.) Nous ne devons pas nous attendre à être nourris par miracle lorsque Dieu met des moyens ordinaires entre nos mains. (3.) Douces et fortifiantes comme la manne sont maintenant les ordonnances de la grâce pour le croyant militant ; mais quand ils auront répondu à leur dessein, ils cesseront ; quand nous serons en présence de Dieu et que nous posséderons la gloire, la prière, la parole et les sacrements ne seront plus nécessaires.

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