Ver. 11. Et ils mangèrent du vieux blé du pays, etc., c'est-à-dire du blé de l'année précédente, qu'ils trouvèrent en divers endroits, abandonnés par le peuple en se retirant à Jéricho. Cependant, la chose n'est pas très certaine, et plusieurs interprètes ne comprennent donc pas l'hébreu. Ils sont d'avis qu'il s'agit aussi bien du blé nouveau que de celui de l'année précédente. Voir le résumé de Poole. En hébreu, ils mangeaient des produits de la terre ; et parce que le mot abur , qui signifie les profits, ou produire, vient d'une racine qui signifie passer, nous craignons qu'il doive être traduit, produire, oumaïs de l'année dernière. Mais outre que le mot abur , qui n'apparaît qu'ici, est pour cette raison d'une signification douteuse, le texte importe clairement, que les Israélites ont mangé du produit de la terre, le même jour qu'ils ont mangé du blé grillé. Ils ne pouvaient manger du blé grillé que le 16 du mois, après l'offrande de la gerbe ; de sorte qu'il est plus que probable que leurs gâteaux sans levain étaient faits de blé nouveau, le même que celui dont ils desséchaient les oreilles : il faut donc le traduire, et ils mangeaient du blé du pays (c'est-à-dire.

de gâteaux sans levain et de maïs grillé ) après la Pâque. Bien que, à proprement parler, מחר machar, signifie le lendemain, il peut aussi signifier un terme plus étendu, l'un des jours suivants. Si les Israélites avaient fait leurs gâteaux sans levain du vieux blé, nous ne pouvons pas voir pourquoi Josué aurait remarqué qu'ils en mangeaient après la Pâque. Il n'y avait rien de si extraordinaire à cela : tandis qu'en supposant qu'il parlât du blé nouveau, la raison en frappe tout de suite, à savoir qu'il ne pouvait être mangé qu'après la Pâque, quand la gerbe était offerte. 2. Josèphe commence la même supposition. 3. Les anciennes versions le tolèrent, et disent simplement le blé du pays, sans distinguer l'ancien du nouveau.

Et du blé desséché Pris des épis qu'ils trouvèrent debout, et dont ils firent rôtir quelques-uns au feu, après avoir offert la gerbe, ou poignée, que la loi prescrivait de présenter au Seigneur.

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