Ver. 21. Quand j'ai vu parmi les dépouilles La Chronique du Samaritain fait dire ici à Acan que c'est dans un temple de Jéricho qu'il a vu les choses qui l'ont tenté ; parmi lesquels se trouvait un beau vêtement babylonien. Bochart, avec son érudition accoutumée, observe qu'on faisait à Babylone des vêtements de diverses couleurs, ornés de figures, dans le goût des tapis de Turquie, très brillants, riches et très recherchés dans tout le monde oriental.

Les Babyloniens avaient inventé ces sortes d'ouvrages, faits au métier à tisser à l'aiguille et de plusieurs couleurs. Phaleg, lib. ic 6. p. 25. Tenté donc par la vue d'un de ces vêtements (que les LXX appellent ici beaux manteaux de diverses couleurs, ) Acan prit l'un d'eux, soit pour l'utiliser plus tard, soit pour le vendre ; car ils étaient de grand prix.

Deux cents sicles d'argent Environ trente livres sterling. Voir Calmet. Et un coin d'or, &c. L'hébreu signifie langue d'or, ce qui revient au même : on entend par là une pièce d'or en barre et presque en forme de langue. Ce coin, à raison de cinquante sicles d'or, pouvait valoir jusqu'à quatre-vingt-dix livres sterling. Il faut se rappeler qu'au temps de Josué, ils n'avaient pas d'argent en argent.

Cinquante shekels Douze onces et demie.

Alors je les convoitai, et les pris Ceci justifie pleinement cette parole de saint Jacques : Quand la convoitise a conçu, elle enfante le péché, ch. Josué 1:15 . Acan désirait ardemment le vêtement, l'argent et l'or, qui se montraient à ses yeux, dans un lieu où il était évidemment sans témoin ; et il les pervertit à son usage.

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