Pourtant il y a à la fois de la paille et du fourrage pour nos ânes. Les lois de l'hospitalité étaient extrêmement sacrées dans les temps anciens ; mais les hommes de Gibeah, comme ils étaient grossièrement abandonnés dans le vice, de même étaient-ils entièrement défectueux dans cette vertu, laissant cet étranger, et voyageur, rester dans les rues, sans aucune invitation ; ce qu'il reçut enfin d'un pauvre qui n'était lui-même qu'un résident parmi eux. Il faut se rappeler qu'alors, comme aujourd'hui, il n'y avait pas d'auberges dans ces pays ; les voyageurs emportaient généralement avec eux non seulement des provisions pour eux-mêmes, mais pour leurs bêtes. Ainsi le Lévite dit au vieillard qu'il a de la paille et du fourrage pour ses ânes. L'auteur des Observationsnous informe, (p. 209.) que, comme ils ont peu ou pas de foin dans ces pays, ils font donc très attention à leur paille, qu'ils coupent en petits morceaux avec un instrument, qui, en même temps, bat le mais.

Cette paille hachée, avec de l'orge, des haricots et des boules de farine de haricots et d'orge, ou de grains de dattes pilées, est ce dont ils ont l'habitude de les nourrir. Voir 1 Rois 4:28 . Ésaïe 30:24 .

RÉFLEXIONS.—Bien que les hommes de la ville fussent si méchants ou incivils, il y en avait un, bien que seulement un résident, qui était d'un autre esprit. Il était lui-même un Éphraïmite, mais semble avoir eu quelques possessions près de Guibea ; un vieil homme, qui avait vécu dans des jours meilleurs, et n'a pas consenti à la méchanceté de la génération montante. Ayant passé la journée assidument aux champs, rentrant la nuit, il voit et s'enquiert des affaires de cet étranger, et, prêt à lui ouvrir ses portes hospitalières, le reçoit, doublement bienvenu en lévite, et son compatriote aussi. Le Lévite ne voulait rien d'autre qu'un logement, ayant suffisamment de provisions et de nourriture avec lui ; mais le bon vieillard, trop généreux pour le permettre, le reçoit à sa table et prend soin de son bétail : cela fait, ils, sans doute,

Noter; (1.) Un cœur vraiment charitable recherche et est heureux d'avoir l'occasion de faire le bien. (2.) La compagnie d'un ministre de Dieu est une bonne rémunération pour un accueil chaleureux. (3.) Un homme bon ne voudra pas déranger les autres quand il a sa propre provision. (4.) Nous nous réjouissons parfois que nos ennuis soient finis, quand nous ne prévoyons pas le nuage plus sombre qui se rassemble.

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