Aux jours de Shamgar— La prophétesse dans ces versets nous donne une description de l'état misérable d'Israël pendant le temps de cette captivité, dont elle, avec l'aide de Dieu, les a délivrés. Il est très facile, dit l'auteur des Observations (p. 216.) de quitter les routes de l'est et de se rendre à un endroit en serpentant sur les terres, quand cela paraît plus sûr. Le Dr Shaw prend note de cette circonstance, observant qu'en Barbarie ils n'ont trouvé ni haies, ni monticules, ni enclos, pour les retarder ou les agresser. C'est sans doute à cela que Deborah se réfère, bien que le Docteur n'applique pas sa remarque au présent passage. Le récit de l'évêque Pococke sur la manière dont les Arabes, sous la garde desquels il était, le conduisirent à Jérusalem, l'illustre avec une grande vivacité. C'était de nuit, pas par legrande route, mais à travers champs; et je remarquai qu'il évitait, autant qu'il le pouvait, de s'approcher d'un village ou d'un campement, et quelquefois, comme je le pensais, d'écouter.

« Et c'est ainsi que les gens étaient obligés de voyager en Judée à l'époque de Shamgar et de Jaël. L'évêque Patrick rendrait la première ligne, depuis l'époque de Shamgar. M. Green suppose que Jaël ici mentionné n'était pas Jaël la femme d'Heber ; et il observe à juste titre, que l'expression, Aux jours de Jaël, implique le temps passé, et suppose que Jaël était mort, ainsi que Shamgar. D'ailleurs, quel honneur pouvait faire à la prophétesse une pareille comparaison ? Est-il digne de se vanter qu'elle, qui était juge en Israël, ait fait plus pour les délivrer de l'ennemi que la femme d'Héber, qui n'était qu'une résidente en Israël,et quel mari était en paix avec l'ennemi ? La Jaël mentionnée ici semble donc avoir été une prophétesse, élevée devant Débora pour juger Israël, mais qui mourut sans les délivrer. Il est vrai, en effet, que le nom de cette prophétesse n'est pas mentionné auparavant ; mais aucune des transactions du temps où elle est censée avoir vécu n'est enregistrée non plus ; le nom de Shamgar n'est pas non plus mentionné plus d'une fois, ch.

Josué 3:31 et ensuite principalement à cause de ce seul exploit de tuer six cents Philistins avec un aiguillon. Débora est appelée mère en Israël, pour la même raison que tout libérateur de son pays est appelé le père de celui-ci.

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