Seigneur, y en a-t-il peu qui soient sauvés ? &c.— Notre Seigneur voyageait maintenant par de lents voyages vers Jérusalem, étant en route pour le Jourdain, des parties nord-est de la Judée. Quelque part sur la route, probablement peu après qu'il eut décrit le succès de l'évangile par les paraboles de la graine de moutarde et du levain, on lui demanda son opinion concernant le nombre de ceux qui devraient être sauvés. La personne qui a proposé la question semble avoir entendu les paraboles mentionnées ci-dessus ; s'il l'avait eu, ses notions du royaume de Dieu, étant telles que les Juifs en avaient alors, il voulait peut-être un salut temporel , par l'admission dans le royaume du Messie : mais comme aucun royaume séculier ne devait être érigé par leur grand libérateur, Jésus a répondu à la question dans son sens spirituel.

Ou nous pouvons supposer que ce Juif s'est enquis du salut éternel des hommes ; car s'il pouvait facilement croire que tous ses frères devaient être sauvés, il ne pouvait cependant pas si facilement se résoudre à croire que le salut n'était pas limité à sa propre nation : c'est pourquoi, ayant une haute opinion de Jésus comme enseignant, il proposa son des doutes pour lui. Mais, dans quelque sens que nous comprenions cette question, la réponse de notre Seigneur contient une exhortation, qui implique que seul un petit nombre de Juifs de cette génération serait sauvé.

Il a dit, efforcez-vous d'entrer par la porte droite. En vous interrogeant ainsi curieusement sur l'état des autres, vous semblez être à l'aise par rapport à votre propre salut ; Je dois donc vous dire que, bien qu'en tant que Juifs vous ayez de grands avantages, la porte de la vie est toujours étroite ; et que si vous voulez être sauvé, vous devez vous efforcer au maximum. Vous en serez d'autant plus convaincus, lorsque je vous assurerai, que beaucoup de vos frères, qui, parce qu'ils se sont confiés à leurs privilèges de Juifs, ont toujours vécu en sécurité, seront à jamais exclus du ciel : Pour beaucoup, je dis à vous chercherez à entrer et vous ne pourrez pas; c'est-à-dire qu'ils chercheront à entrer à un moment inopportun, c'est-à-dire par des traités importuns, après que la période de leur procès est terminée, et leur état définitivement et irréversiblement déterminé comme il ressort du verset suivant.

Le mot αγωνιζεσθε, rendu nous nous efforçons, les importations du fait de valoir, la manière la plus ardente et résolue, avec les antagonistes dans les jeux, ou en temps de guerre, et peut bien intime, que la porte étroite est en proie à une variété d'ennemis, à travers lequel, si nous aspirons à une couronne de gloire éternelle, nous devons, par la grâce, briser et forcer notre chemin ; une représentation tout aussi juste et éveillante ! Voir 1 Corinthiens 9:25 .

Colossiens 1:29 . 1 Timothée 6:12 . 2 Timothée 4:7 et les Inférences et Réflexions.

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