Prenez garde à vous-mêmes : Notre-Seigneur parle ici d'une humeur querelleuse chez ses serviteurs, mais surtout chez les ministres et les docteurs de la religion ; insinuant, que de nombreuses tentations graves de pécher surgissent de là ; tentations à la fois pour les personnes qui sont blessées par ce tempérament, car les blessures engendrent des blessures; et à ceux qui sont témoins de la blessure, comme les encourageant à s'aventurer sur les mêmes maux.

Mais il prescrit une répréhension opportune et prudente de la faute, accompagnée d'un pardon de la part de la personne lésée, comme le meilleur moyen de désarmer les tentations qui peuvent naître d'une telle disposition. Des sentiments de ce genre, délivrés immédiatement après que notre Seigneur eut été insulté par les plus faux docteurs, pour avoir inculqué la doctrine la plus pure, prouvèrent combien il leur pardonna vraiment toutes les injures personnelles qu'ils avaient commises contre lui, jettent une belle lumière sur les choses graves qui il en avait dit dans le cours de son ministère, et sont de puissantes recommandations de la plus aimable des vertus, le pardon des injures. Voir la note sur Matthieu 5:44 .

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