Or, lorsque le pharisien le vit, etc. Simon, voyant ce qui se faisait, conclut aussitôt que Jésus ne pouvait pas être prophète ; puisque dans ce cas, au lieu de lui permettre même de le toucher, il l'aurait certainement expulsée de sa présence sur-le-champ, comme l'ordonnait la tradition des anciens ; car c'était une maxime parmi les pharisiens, que le contact même des méchants provoquait la souillure.

Mais bien que Simon n'ait pas déclaré ses sentiments, ils n'étaient pas cachés au Christ ; qui, pour lui montrer qu'il était prophète, et qu'il connaissait non-seulement les caractères des hommes, mais l'état intérieur et invisible de leurs esprits, s'entretint aussitôt avec lui au sujet de ses pensées. En effet, la portée de ce qu'il disait était de convaincre Simon de l'absurdité de son raisonnement. Néanmoins Jésus ne l'a pas exposé devant la société, en rendant public ce qu'il a dit en lui-même ; mais avec une grande délicatesse, il fit remarquer à Simon seul le caractère déraisonnable de ses pensées, sans que les convives à table en sachent rien.

Au lieu de Maître, certains rendent le mot Διδασκαλε (et, semble-t-il, plus correctement) O enseignant ; car Διδασκαλε exprime certainement plus que le mot anglais Master, surtout dans le sens où nous l'utilisons maintenant.

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