Et fumer du lin, etc. — Et un cierge faiblement allumé, il n'éteindra pas, jusqu'à ce qu'il ait rendu ses lois victorieuses ; ou jusqu'à ce qu'il ait rendu la justice victorieuse. Il est dit en Matthieu 12:18 qu'il enseignera le jugement des nations ; par quoi j'entends, dit le docteur Heylin, à peu près en ces termes, ce jugement de soi [le nosce teipsum, connaissance de soi, réduite à la pratique] qui est, sous la grâce divine, le fondement de toute morale, et communément appelé jugement dans l'écriture.

Ceci, aux premiers éveils de l'âme, doit être très défectueux : la connaissance de soi est alors faible comme la mèche fumante, et les bonnes intentions faibles comme le roseau brisé ; pourtant, sous la conduite de Christ, ces dispositions peu prometteuses s'amélioreront par des apparitions continuelles de lumière divine, jusqu'à ce que le pécheur pénitent, capable de saisir Christ par une foi simple, devienne conscient d'un intérêt pour son sang, et ressente une rénovation de la nature, qui est ici signifié en envoyant le jugement à la victoire.

Voir commentaire sur Matthieu 12:17

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