Le ciel et la terre passeront. Il semble que notre Sauveur ait été conscient d'une telle mauvaise application de ses paroles, comme cela est suggéré dans la note précédente, en ajoutant encore plus de force et d'emphase à son affirmation ; le ciel et la terre passeront, etc. C'est une figure de style commune dans les langues orientales, de dire de deux choses, que l'une sera, et l'autre ne sera pas, quand le sens est seulement, que l'une arrivera plus tôt ou plus tôt que l'autre, — comme dans ce cas de notre Sauveur : la signification est donc : « Le ciel et la terre passeront plus tôt ou plus facilement, que mes paroles ne passeront : le cadre de l'univers sera plus tôt ou plus facilement dissous, que mes paroles ne ne parviennent pas à s'accomplir." Voir Luc, XVI

On serait prêt à penser qu'il est presque impossible, que n'importe quel homme devrait dûment considérer ces prophéties, et leur accomplissement exact ; et s'il est croyant, ne sois pas encore plus confirmé dans la foi ; ou s'il est infidèle, ne se convertit pas à la foi. Peut-on donner une preuve plus forte d'une révélation divine que l'esprit de prophétie ?

Et peut-on donner une preuve plus forte de l'esprit de prophétie que l'exemple dont nous sommes maintenant saisis ? où tant de contingences, et nous pourrions dire d'invraisemblances, que la sagesse ou la prudence humaines ne pourraient jamais prévoir, sont si particulièrement prédites, et si ponctuellement accomplies ! 

Au moment où le Christ prononça ces prophéties, le gouverneur romain résidait à Jérusalem, et avait une force suffisante pour maintenir le peuple dans l'obéissance ; et la prudence humaine pouvait-elle prévoir que la ville aussi bien que la campagne se révolteraient et se révolteraient contre les Romains ? Une prudence humaine pouvait-elle prévoir des famines, des pestes et des tremblements de terre en divers endroits ? La prudence humaine pouvait-elle prévoir la propagation rapide de l'Évangile, si contraire à toute vraisemblance humaine ? 

La prudence humaine pouvait-elle prévoir une destruction aussi totale de Jérusalem, avec toutes les circonstances qui la précèdent et la suivent ? Ce n'était jamais la coutume des Romains de ruiner absolument aucune de leurs provinces ; il était donc improbable qu'une telle chose se produise, et encore plus improbable qu'elle se produise sous l'humain et généreux Titus, qui était en effet, comme on l'appelait, l'amour et les délices de l'humanité.

Pourtant, aussi improbable que cela soit, cela s'est produit, et cela a été prévu et prédit par le Christ. Mais comment lui était-il possible de le faire, à moins que sa prévoyance ne fût divine, et sa prédiction l'oracle infaillible de Dieu ? Voir l'évêque Newton et le Dr Macknight. — Eusèbe observe bien à cet endroit que quiconque comparera les paroles de notre Sauveur avec l'histoire de la guerre que Josèphe a écrite, ne peut qu'admirer la sagesse du Christ et reconnaître sa prédiction à être divin.

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