Or ce qui m'a été préparé, etc. — Mgr Pococke, dans ses Voyages, vol. 1 : p. 266, &c. nous a rendu compte de la vie du bey de Tunis en 1733 ; non pas que son mode de vie diffère de celui des autres beys, semble-t-il ; mais simplement comme une curiosité pour ses lecteurs. Après avoir décrit quelques soupes qu'il prenait le matin, il nous dit qu'il dînait à onze heures ; que ses grands étaient assis près de lui ; qu'après avoir mangé, d'autres s'asseyaient, et les pauvres emportaient ce qui restait. Ses provisions étaient de douze moutons par jour, vêtus de trois manières différentes ; avec un riz pilaw,—avec des oranges et des œufs,—et avec des oignons et du beurre.

A côté du mouton, il y avait coutume de la cuscowsoe, qu'ils mangeaient avec le bouillon ; et aussi du poisson ou des volailles bouillis, avec une sauce au citron ou à l'orange. Une heure avant le coucher du soleil, ils mangèrent comme avant. Mais ce récit, outre la curiosité de celui-ci, peut servir à illustrer ce qui est dit ici, et dans d'autres parties de l'Écriture, de quelques personnages éminents ; et comparer l'un à l'autre donne un plaisir très sensible. Le bey de Tunis n'est pas un grand prince ; il est pourtant à la tête d'un peuple très considérable ; et pourtant Néhémie semble l'avoir égalé dans sa manière de vivre. Pour plus d'informations sur le sujet, voir les Observations, p. 184.

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