La manne était comme la graine de coriandre, &c.- Cette description de la manne, son excellence comme nourriture, sa descente immédiate de Dieu, et la facilité de son procuration, semblent être jointes par l'écrivain sacré, pour montrer l'ingratitude et luxe du peuple à mépriser une nourriture si agréable.

RÉFLEXIONS.— Un péché sévèrement touché n'empêche pas de nouvelles provocations. 1. La multitude mélangée, une race métisse, telle que celle suivie dans l'espoir de partager le bien d'Israël, et non de servir le Dieu d'Israël, a commencé la mutinerie et a communiqué l'esprit d'infection au camp. Un mauvais quartier est dangereux et le péché contagieux ; aucun n'est aussi élevé en grâce ou en accomplissements, mais ils doivent veiller et prier de peur d'entrer dans la tentation. 2. Ils ont soif de chair à manger, insatisfaits de la provision de Dieu, et voulant être leurs propres traiteurs. Se livrer à nos appétits, c'est généralement notre ruine : pour satisfaire le corps, les hommes détruisent l'âme. 3. Ils se méfiaient de la puissance de Dieu pour subvenir à leurs besoins, bien que vivant chaque jour par un miracle.

L'incrédulité est un péché que les miracles ne peuvent guérir. 4. Ils comparent leur présent avec leur état passé et tirent les conclusions les plus ingrates. Ils se souviennent des poireaux et des oignons, mais pas des maîtres d'œuvre de l'Égypte, et parlent de cette manne, le pain du ciel, comme si elle les affamait au lieu de les nourrir. Noter; (1.) L'ingratitude fait partie des plus grands péchés. (2.) Les mécontents détestent leurs bénédictions mêmes, et semblent soucieux de se rendre malheureux. (3.) C'est une marque forte de la malédiction de Dieu sur le cœur, de voir se plaindre au milieu de l'abondance.

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