Ainsi Edom refusa de donner passage à Israël — Grotius censure cette conduite des Edomites, comme contraire à l'équité et au droit des gens ; par lequel les routes, ainsi que les mers et les fleuves de tous les pays, doivent être libres pour tous ceux qui ont l'esprit de les parcourir en de justes occasions ; au point qu'il pense que la négation de cela était un motif équitable de la guerre avec les Amorites, mentionné ch. 21: comme cela aurait pu être avec Edom et Moab, si Dieu ne l'avait pas interdit. Voir De Jure, B. & P. ​​lib. 2 : bouchon. 2 : sect. 13. Mais Gronovius, au contraire, montre que les princes ont le droit de refuser cette liberté pour la sécurité de leur peuple. Et c'est ce que nous trouvons pour avoir été le sens général de l'humanité ; comme cela apparaît par divers exemples, cités par Gronovius dans ses Notes sur Grotius, et par Selden dans sa Mare Clausum, lib. 1 : bouchon. 20.

Mais accordant au roi d'Edom le droit de refuser aux Israélites le passage par son pays, comme ils le reconnaissent eux-mêmes, en le suppliant de leur accorder cette liberté, il paraît pourtant blâmable de refuser une demande si raisonnable, après qu'ils lui aient donné des assurances si fortes qu'ils n'avaient aucune intention hostile contre lui, et qu'ils le garantiraient contre tout dommage ; et si, malgré ces assurances, il en avait encore peur, il aurait pu insister pour qu'ils lui donnent des otages. Refuser une pétition ainsi qualifiée, était contraire aux principes d'humanité et de justice, surtout compte tenu des liens de consanguinité qui subsistaient entre les deux nations, par lesquels les Israélites appliquaient leur pétition.

RÉFLEXIONS.—Comme le chemin le plus proche de Canaan passait maintenant par les territoires d'Edom, Moïse envoya des ambassadeurs pour demander la permission de traverser cette terre. 1. Le message qu'ils ont apporté était amical et raisonnable ; ils exhortent leurs parents comme un plaidoyer de faveur. Les proches sont doublement liés à tout acte de gentillesse mutuel. Ils mentionnent leurs souffrances d'Egypte, et leurs miséricordes de Dieu, à la fois pour exciter une préoccupation compatissante pour leurs vexations passées, et pour les engager à aider ceux à qui Dieu avait témoigné une si particulière faveur. C'est autant notre intérêt que notre devoir d'être gentils avec ceux qui ont Dieu pour ami. Ils condescendent à l'humble supplication, bien que suffisamment capables de forcer un passage sans leur demander s'ils l'ont choisi. Mais le pouvoir ne doit jamais être employé pour travailler l'injustice. Enfin, ils s'engagent à ne faire aucun dommage, mais à payer même l'eau qu'ils ont bue ;

Noter; Ceux qui marchent vers le ciel avancent tout droit sur la grande route de la sainteté et ne désirent rien à Edom, le monde du péché, mais un passage sûr hors de celui-ci. 2. Ils reçoivent un refus péremptoire du roi d'Edom ; et, pour l'imposer, il entraîne son peuple aux frontières pour les opposer : jaloux d'une armée si nombreuse, de peur qu'ils ne s'emparent du pays ; ou héritant de la querelle familiale d'Ésaü, et voulant les décevoir de l'héritage qu'ils cherchaient à Canaan. Noter; (1.) Pas de querelles aussi durables et invétérées que celles de parents proches. (2.) Si nous sommes le peuple de Dieu, nous ne devons pas nous demander si nous rencontrons la plus grande méchanceté de ceux dont nous pourrions raisonnablement attendre la plus grande affection.

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