À moins qu'elle ne se soit détournée de moi, je t'avais sûrement tué maintenant, etc. — Les paroles de l'ange concernant l'âne, franchement interprétées selon l'idiome hébreu, et dûment comparées au contexte, peuvent être ainsi paraphrasées : Tu abuses ainsi injustement et à plusieurs reprises de ta bête innocente, et tu ne conclus pas plutôt, de son départ inhabituel et s'accroupissant sous toi, que quelque chose d'extraordinaire a dû se dresser sur son chemin et l'obliger à le faire ? Car, voici ! J'étais, en effet, envoyé exprès pour t'opposer, parce que tes vues étaient perverses devant Dieu, et contraires à son dessein en te permettant d'aller avec tout ce peuple.

La vue de moi a fait décliner ton âne ces trois fois : et bien c'est pour toi qu'une impulsion divine lui a permis à la fois de m'apercevoir et de m'éviter, ce qui m'a été un signal certain que je devais ménager et te laisser aller ; et que la Divine Providence a conçu pour franchir ton dessein malveillant contre Israël, et t'obliger, malgré tes espérances optimistes, à déclarer bienheureux ceux que tu as été engagé pour maudire ; car, sans cela, j'aurais certainement mis fin à la fois à ta vie et à tes tentatives ambitieuses, et j'aurais sauvé ta bête innocente".

— Car il est clair que l'épargne du prophète n'était pas due au déclin accidentel de l'âne, mais à sa capacité à voir et à éviter l'ange menaçant en se détournant de lui, et où l'étroitesse du chemin n'a pas permettez-lui de le faire, en vous arrêtant court et en s'accroupissant sur le ventre; les deux qui, étant dus à une impulsion miraculeuse, ont averti à temps l'ange de retenir sa main : dissuader le Balaam entiché de se transformer davantage dans sa ruine totale. Voir les Essais de Psalmanazar.

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