Les filles de Zelophehad ont raison : Dieu, approuvant leur requête, fait passer leur cas particulier dans une loi générale à observer ci-après. Ces filles de Zelophehad devaient jouir de ce qui serait retombé à la part de leur père s'il avait été vivant, parce qu'elles se tenaient à sa place et représentaient sa personne ; et en conséquence nous voyons qu'elles avaient leur part dans le pays. Josué 1:3 . Tandis que, pour l'avenir, il est prévu que l'héritage passe toujours au plus proche parent, homme ou femme, de la famille de celui qui est décédé. Ceci est ordonné Nombres 27:11 pour être une loi de jugement pour les enfants d'Israël; c'est à direune loi permanente permettant de juger de la succession à l'héritage dans tous les temps futurs. On peut juste observer que le texte hébreu parle ici des filles au masculin, que certains interprètes pensent être utilisées parce qu'elles sont traitées comme si elles étaient des héritières masculines : mais Hallet est plutôt d'avis, qu'il y a une légère faute dans les copistes, d'autant plus que le Pentateuque samaritain exprime la même chose au féminin.

Voir l'Étude des Écritures de Hallet, vol. 2: p. 16 et Selden de Success. casquette. 12 : Le Dr Kennicott dit que là où c'est leur père אביהם abihem, dans le texte imprimé, au masculin, c'est leur père אביהן abihen, au féminin, dans pas moins de quatre MSS. dans le Bodleian, et dans un autre d'Erfurt ; voir Dissertation. p. 413. Lord Clarendon observe au verset 8, « que le déshéritage des filles n'est pas seulement contre le droit divin, mais est d'invention moderne, et n'a pas l'antiquité pour le soutenir. Selon la loi des douze tribus, si quelqu'un mourait sans enfants, frères et sœurs du même père, l'héritage revenait au plus proche parent. Ulpien. Instit. de Leg. Haered.

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