Quand Moïse était parti—pour lui parler— c'est- à- dire avec Dieu. Le tout peut être considéré comme dans une parenthèse à partir du onzième verset. Le présent verset est ajouté, très probablement, pour montrer que Dieu, étant bien content des offrandes volontaires des princes du peuple, déclara ce plaisir, en continuant à donner ses oracles à leur conducteur de la manière la plus distinguée ; car il communiquait sa volonté à Moïse, non par une impression quelconque sur son esprit dans une vision, ni en lui représentant les choses dans un rêve, mais par une voix claire et distincte ; lui parlant d'entre les chérubins alors qu'il se tenait dans la partie extérieure du sanctuaire, bien qu'en même temps il ne vit aucune image ou similitude. Ainsi nous devons comprendre ces expressions de la parole de Dieu depuis le propitiatoire,Exode 25:22 . Lévitique 1:1 et son appel aux personnes particulières ; type.

Nombres 12:4 et c'est de là que le lieu très saint, où était l'arche et le propitiatoire, d'où provenait la voix divine, est appelé דבר debir, l' oracle, 1 Rois 6:23 . Ajoutons simplement que cette voix articulée que Moïse entendit, sans voir personne, était une indication de la spiritualité du Grand Être, et un prélude du grand mystère de la piété ; Dieu manifesté dans la chair : un mystère qui s'est accompli dans la plénitude des temps, lorsque le Verbe qui était Dieu s'est fait chair,et conversait familièrement avec les Juifs. D'une revue de ce chapitre et de ces donations gratuites des princes du peuple, les souverains et les grands hommes devraient apprendre, comme le remarque bien Pellican, à être dévotement religieux ; posséder la crainte et la révérence du Seigneur Dieu dans leur poitrine ; être unanimes dans leurs efforts pour honorer Dieu ; donner aux autres un bon exemple de foi, de sainteté et de vertu ; rechercher le bonheur de leurs sujets ; assister les serviteurs de Dieu ; tendre leur main secourable vers l'avancement de la vraie piété ; et de prendre soin d'honorer la religion en soi, afin qu'elle ne soit pas déshonorée et méprisée par les autres. Alors que tout le monde peut donc apprendre que, bien que la sainteté évangélique n'exige pas des oblations aussi coûteuses que la présente,

RÉFLEXIONS.— La dédicace de l'autel commença le jour même de son édification. Quand Moïse l'eut consacrée avec l'huile d'onction, alors apparut la généreuse piété des princes, chacun s'empressant avec son offrande, de payer son tribut reconnaissant à ce Dieu de grâce, qui daignait ainsi manifester sa présence au milieu d'eux. 1. C'étaient les princes d'Israël ; un exemple rare ! Heureux étaient tous les nobles comme eux, ainsi zélés pour la gloire de Dieu. Puisqu'ils sont bénis d'une plus grande richesse que les autres, leurs obligations envers les œuvres de piété et de charité sont sûrement proportionnellement plus fortes. 2. Leurs cadeaux étaient vraiment princiers : ils pensaient qu'ils étaient les meilleurs et donc les mieux employés. Noter;Nous ne regretterons jamais ce que nous avons donné à Dieu. 3. Ils sont offerts séparément ; et chacun, parmi ses autres dons, présenta son sacrifice pour le péché. Nous ne devons jamais oublier que, dans chaque état d'expérience chrétienne, nous avons besoin du sang expiatoire. 4. Leurs offrandes de paix étaient mangées chaque jour : ainsi la sainte fête pour eux-mêmes, ainsi que le sacrifice à Dieu, étaient préparés ; car Dieu fera se réjouir devant lui ceux qui lui consacrent tout de tout leur cœur. 5.

L'ordre de leurs offrandes était selon leurs campements. La station que Dieu attribue doit être soumise avec délice. 6. Leurs offrandes étaient les mêmes ; ils s'approchaient du même autel et attendaient les mêmes bénédictions. 7. Chacun a son nom et son offrande enregistrés. Dieu mettra une marque d'honneur sur les services rendus pour lui : aucun travail ou travail d'amour ne sera oublié ou sans récompense. 8. Dieu accepte gracieusement leurs oblations, et du propitiatoire déclare son approbation à leur égard. Chaque fois que nous parlons à Dieu dans des sacrifices de prière et de louange, il nous répondra assurément d'une voix de miséricorde. Nous n'avons pas la Shechinah, il est vrai, au milieu de nous : mais nous avons mieux, le Verbe incarné, qui promet d'être toujours avec nous ; et que tout ce que nous demandons en son nom en croyant, nous le recevrons.

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