Comme le froid de la neige... Il était d'usage en Orient de rafraîchir leurs liqueurs avec de la neige ; auquel Salomon fait ici très probablement référence ; car on ne conçoit pas qu'il pût parler d'une chute de neige au temps de la moisson ; cela devait être incommode au lieu d'être agréable et rafraîchissant, ce que le proverbe suppose ici. Mais, bien que la gratitude des liqueurs refroidies par la neige soit, je le crains, mentionnée ; pourtant je doute fort que la supposition de ces commentateurs soit juste, qui s'imaginent que ces liqueurs ont été bues par les moissonneurs : tout ce que Salomon nous apprend, c'est que la fraîcheur donnée par la neige aux liquides était extrêmement reconnaissante au temps de la moisson ; c'est-à-dire en été : mais quant aux moissonneurs eux-mêmes, le vinaigre,mentionné dans le livre de Ruth comme faisant partie de la provision pour eux, semble être une chose beaucoup plus appropriée pour les personnes chauffées avec un exercice si fort, que les liqueurs refroidies par la neige. Voir Observations, p. 197.

Continue après la publicité
Continue après la publicité