Et j'habiterai éternellement dans la maison du Seigneur, c'est-à-dire « En échange de tes faveurs et de tes bénédictions, je serai aussi constamment dans le tabernacle aux heures du service divin que si c'était ma demeure ordinaire. Ainsi il est dit d'Anne la prophétesse, qu'elle n'est pas sortie du temple, Luc 2:37 . Au lieu de pour toujours, beaucoup le traduisent d'après l'hébreu ימים לארךֶ leorech yamam en longueur de jours.

RÉFLEXIONS. — Le dessein de la parole de Dieu est d'encourager la foi, d'animer l'espérance et d'accélérer l'obéissance de son peuple. Dans le psaume que nous avons devant nous, il apparaît dans un caractère des plus aimables et engageants, comme nourrissant le troupeau de son pâturage, qu'il a acheté avec son sang. Le Seigneur est mon berger, que tout croyant le dise ; la mienne, parce que je suis à lui, chèrement achetée et tendrement aimée : je ne manquerai de rien ; comment puis-je, quand de sa plénitude je reçois, qui est capable de faire extrêmement abondamment pour moi, surtout je peux demander ou penser ; et dont l'amour l'incline à me fournir selon l'extrême grandeur de sa puissance ? Il nourrira mon corps d'aliments qui me conviennent, et mon âme il pourvoira selon les richesses de sa grâce.

Il me fait coucher dans de verts pâturages, où la foi se nourrit des grandes et précieuses promesses de Jésus, offrant toujours le plus doux des repas ; et, dans ses ordonnances bénies, trouve de la viande à manger que le monde ne connaît pas. C'est là qu'il me fait m'allonger, moi que, lorsqu'il était un vagabond sur les montagnes stériles du monde, il conduisait gentiment à ces champs verdoyants, où je trouve maintenant un lieu de repos tranquille, m'allonger avec un calme agréable, à cause des soins de mon berger , et ne craignez aucune culpabilité pour aigrir ma part, aucun ennemi pour troubler mon repos. Il me conduit près des eaux calmes,les eaux de Shiloah, qui coulent doucement, coulant du rocher du Christ, refroidissant la soif que cause le souvenir du péché passé ou de la tentation présente, et remplissant l'âme de consolations indicibles et glorieuses, comme la source d'où elles jaillissent.

Il restaure mon âme, quand une maladie féroce ou une profonde décadence menace ma ruine ; ou, quand, s'écartant follement des soins du berger, mes pas égarés se détournent, son œil vigilant est sur moi, sa tendre main tendue pour me sauver, pour guérir la maladie de mon âme, pour restaurer les joies que j'avais autrefois à trouver, et avec une nouvelle vigueur pour rafraîchir mon cœur défaillant. Il me conduit dans les sentiers de la justice, indique mon chemin, soutient mes démarches et me permet de marcher droit devant lui, sur cette route de sainteté qui conduit à la gloire éternelle ; à cause de son nom, comme un acte de grâce et de faveur imméritées, déployant en moi pécheur les richesses de sa gloire. Oui, bien que je marche dans la vallée de l'ombre de la mort,les plus profondes détresses des providences affligeantes, ou cette route inconnue, sombre et dangereuse, à la perspective de laquelle la mortalité recule, et sens des frissons, je ne crains aucun mal ; sombre comme les ombres s'étendent sur elle, aussi profonde que s'étend la vallée, longue et terrible à la vue de la nature la route apparaît, ma foi discerne de loin les faisceaux de lumière glorieuse, mon âme ose hardiment entrer dans la tombe, assurée d'y trouver les portes dorées de la vie et de l'immortalité.

Car tu es avec moi, toi qui as déjà passé l'ombre terrible, tu me guideras en toute sécurité. Ton bâton sous lequel j'ai passé et j'ai été scellé, et ton bâton de promesses ; ils me consolent, me rendent plus que vainqueur de toutes mes peurs. mort, où est ton aiguillon ? O tombe, où est ta victoire? voici un ver de terre, un ver de terre pécheur, bravant ton coup et triomphant de ma chute. Tu prépares une table devant moi ; tandis qu'ici-bas je séjourne, je ne veux aucune manière de chose qui soit bonne, ni pour mon corps ni pour mon âme ; ta main libérale s'ouvre et me remplit d'abondance, et cela même en présence de mes ennemis,qui cherchent en vain à affliger ou à aigrir la part que tu donnes : tu oins ma tête avec de l'huile, cette huile de joie et d'allégresse avec laquelle un étranger ne se mêle pas ; une joie, le gage de cette félicité d'en haut ; quand, couronné de gloire, je m'assiérai à ta table de fête dans le ciel ; et ma coupe déborde de miséricordes plus que je ne peux le dire, coulant des fleuves de félicité sans fin à ta droite pour toujours.

Assurément, la bonté et la miséricorde, telles que j'en ai déjà goûté, la bonté si au-delà de tout désert, et la miséricorde si libre et illimitée, me suivront tous les jours de ma vie ; comme ces ruisseaux d'accueil qui, dans le désert desséché, suivaient le camp d'Israël, ainsi chaque matin de nouvelles miséricordes m'entoureront ; demain sera comme aujourd'hui ; oui, beaucoup plus abondant, plus profond et plus doux sera le ruisseau, plus loin je serai porté par les ailes rapides du temps, jusqu'à ce que, me jetant dans l'océan de l'éternité, ma béatitude sera complète, et je serai rempli de toute la plénitude de Dieu. Et j'habiterai éternellement dans la maison du Seigneur ;demeurez là, où, sans voile, l'irradiation des Trois éternels dardera des joies indicibles dans mon esprit glorifié, transformé en l'image du Dieu que je contemple ; et près de son trône, haut et élevé, où de brillantes armées angéliques, sa suite, remplissent le vaste temple de sa gloire, mon heureux sort sera d'habiter, d'habiter pour toujours ; son amour ma portion tout-suffisante, et mon travail heureux louange éternelle. Sois ceci, Seigneur, mon désir de repos pour toujours; ici laisse-moi demeurer, car j'y prends plaisir !

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